mercredi 27 juin 2012

Le commencement d'un cycle



Après un retour à la source (voir notre précédent article), nous pouvons aborder ce grand cycle qu'est le cycle soli-lunaire.
Non pas pour expliquer en quoi consiste le cycle soli-lunaire (pour cela, il convient de suivre les cours d'astrologie...) mais pour vous parler de ce cycle pour notre association.
J'avais déjà commencé à en parler à propos des fêtes : les aspects de cette année pour notre association n'étaient pas à la fête mais plutôt à l'intériorité, au travail sur soi. Le nouveau cycle de 30 ans a débuté en 2010, il commence à peine mais ses caractéristiques d'ouverture, de recherche d'authenticité, de création de réseaux, de désir de transformation sont déjà là (nouvelle lune en maison XI en Scorpion).

Bientôt, dès la rentrée, l'espace va se réouvrir.
Nous préparons des nouveautés : un espace d'accueil grâce à Alice, un nouveau site Internet, l'accès à plus d'enregistrements de conférences.



Ce temps de réflexion nous a permis de sentir l'air du temps et ce qu'il signifie pour nous. 
Nous ressentons moins le besoin de faire découvrir toutes les autres connaissances de développement personnel : tant de propositions sont disponibles actuellement que nous n'apportons rien de plus.  Nous ne nous mobiliserons que si nous sentons que nous avons du nouveau à présenter.

Nous avons petit à petit délaissé les fêtes, non pas que nous soyons des rabat-joie, mais nous avons senti qu' elles n'intéressaient plus et que nous avions moins d'énergie pour les préparer.

Nous avons par contre compris la nécessité de promouvoir l'astrologie que nous aimons, l'astrologie humaniste qui tente de comprendre notre nature humaine, qui nous guide sur notre chemin.
Nous savons qu'il nous faut nous recentrer sur notre cœur, sur le noyau de base qui a permis de créer l'association.
Ainsi donc la bibliothèque, que nous développons très régulièrement, avec des livres qui nous paraissent utiles, pas toujours des livres d'astrologie, il en parait peu, hélas !
Nous souhaitons également mettre en avant notre collection de conférences enregistrées : les sujets en sont variés, toujours passionnants et l'écoute de la voix apporte une dimension vivante et forte au contenu.
Nous mettrons bientôt en ligne davantage de ces contenus pour aider à la compréhension de l'astrologie humaniste appliquée.
Mais surtout, notre espace s'ouvre : plus de portes ouvertes mais des conférences données en divers lieux par Sylvie Lafuente Sampietro ou Marieke de Koning.
Moins de permanences où l'on vient pour prendre ou rapporter des livres mais un espace d'accueil sur tout un après-midi par mois, où nous pouvons nous retrouver, échanger, discuter, découvrir.
Toujours plus d'informations avec le site qui sera renouvelé à la rentrée, et ce blog qui continuera à semer ses petits cailloux d'information ou de poésie.



Plus que tout, se recentrer sur l'astrologie, c'est faire la part belle aux conférences : Sylvie Lafuente Sampietro nous a habitués depuis de longues années à ses conférences d'astrologie mondiale ( cette année, ce sera le 23 novembre) et plus récemment, à des conférences de printemps où elle traite de nouveaux sujets. Ce sont de très beaux moments de découverte pour nous tous.

Nous commençons ainsi à percevoir ce qui fera la saveur de ce nouveau cycle soli-lunaire de 30 ans pour Altaïr : de l'astrologie, des espaces qui s'ouvrent ( géographiques, virtuels, de communication) et toujours la passion de l'humain, avec sa complexité et toute sa beauté.
Après 20 ans de développement, il est temps de repartir sur de nouvelles bases. C'est ce que nous allons définir et vous proposer dans les temps à venir.


Et nous espérons que vous continuerez à nous suivre...


jeudi 21 juin 2012

Réflexion sur le commencement


Cette histoire commence par la fin :

"La fin de toutes nos recherches sera d'arriver là où nous avons commencé et de connaître cet endroit pour la première fois." T.S.Eliot



Pourquoi donc ne pas imaginer refaire le chemin à l'envers pour retrouver le commencement ?

"La vie à l'envers

La vie est coriace, elle vous prend beaucoup de temps,
tous vos week-ends,
et qu'est-ce que vous avez au bout du compte ?
La mort, une grande récompense.
Je pense que le cycle de la vie est complètement inversé.
Vous devez d'abord mourir, vous débarrasser de cela.
Ensuite vous vivez vingt ans dans une maison pour les vieux.
Puis on vous jette dehors car vous êtes trop jeune.
vous avez une montre en or et partez travailler.
Vous travaillez quarante ans
jusqu'à ce que vous soyez suffisamment jeune pour profiter de votre retraite.
Vous allez à l'université et à des fêtes
jusqu'à ce que vous soyez prêt pour le lycée.
Vous devenez un enfant, vous jouez, vous n'avez pas de responsabilité, 
vous devenez un petit garçon ou une petite fille,
vous retournez dans le ventre de votre mère
et vous passez les derniers neuf mois à flotter.
Puis vous finissez en lueur dans l'oeil de quelqu'un."

Nous aspirons secrètement à revenir là où nous sommes, et à connaître cet endroit pour la première fois. 
Sri Nisargadatta disait : "Comment pouvez-vous ne pas avoir confiance ? Vous êtes sur le chemin du retour chez vous."



La conclusion, le début de l'histoire, donc, est chantée par toutes les religions mais elle est également dans l'essence du tao.

"Si tu ne réalises pas la source,
Tu trébuches dans la confusion et la peine.
Quand tu réalises d'où tu viens,
Naturellement tu deviens tolérant,
désintéressé, amusé, bienveillant comme une grand-mère,
digne comme un roi.
Baignant dans la splendeur du tao,
Tu peux faire face à tout ce que la vie apporte,
Et quand la mort arrive, tu es prêt."


Les citations ci-dessus sont extraites du livre de Jack Kornfield : Après l'extase, la lessive.(N° 604 de la bibliothèque Altaïr)
Pour les images, j'ai choisi les jardins de l'alcazar.

dimanche 17 juin 2012

Sensation

J'ai découvert Rimbaud il y a bien longtemps, grâce à un professeur de français passionné. Je retrouve régulièrement ses poèmes, avec toujours autant d'émotion et de bonheur, mais cette émotion évolue au fil du temps.
Les grands poètes savent nous parler à tout moment de notre vie...


"Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme."

Arthur Rimbaud, Poésies

dimanche 10 juin 2012

Voir la réalité



Face à la perte d'un être cher, il semble que rien ne puisse nous consoler.
Voici un conte spirituel qui met en scène le Bouddha et qui montre que devant la réalité, il ne reste plus qu'à accepter et continuer sa vie.


Un jour une femme vint trouver le Bouddha et le supplia de redonner la vie à son fils de 5 ans qui venait de mourir.
"Assurément, il y avait une erreur", criait-elle, dans sa douleur. "Cet enfant avait tout à vivre. Pourquoi lui plutôt qu'elle, ou quelqu'un d'autre de ses parents ?"
Le Bienheureux lui répondit :
"Tu reverras ton fils pourvu que tu mendies pour moi une graine de moutarde et qu'elle te soit offerte par quelqu'un, homme ou femme, qui n'a jamais pleuré aucun mort sous son toit."
La mère s'en fut donc de maison en maison, de village en village. On lui offrit des graines de moutarde autant qu'elle en voulait, mais elle eut beau marcher, elle ne put trouver demeure que le deuil n'ait jamais frappé. Point de palais ni de cabane, d'auberge ou de grotte d'ermite qui n'ait un jour abrité un défunt.
Elle s'en revint bredouille devant le Bienheureux.
"Je sais bien, lui dit-elle, à chaque naissance, un mort, c'est la loi et nul n'y peut rien. Mais sais-tu ce que c'est qu'une mère ? Sais-tu ce qu'elle souffre de voir son enfant mourir sur son sein ?
Mon fils n'a pas assez vécu, mort à 5 ans, je dois lui manquer."
"Nous allons lui demander s'il désire te revenir, répondit le Bouddha. Femme, j'en fais le serment : si c'est sa volonté, il te sera rendu."
Le Bienheureux tendit devant lui les bras et l'esprit du mort apparut couché au creux des maisons. Il avait l'air de sommeiller.
"Enfant, ta mère te demande".
"De qui me parle-t-on, répondit l'enfant. J'ai vécu tant de vies. Je fus le fils d'une louve et d'une ânesse grise, le fils d'une reine aussi, d'une jeune putain et d'une mendiante folle, de mille paysannes et de tant d'autres encore. Dis, quelle mère veut que je revienne à elle ? Et pourquoi le ferais-je ? Réponds-lui que ma route est longue, et que je ne peux pas m'attarder."
La mère s'en revint chez elle, le Bouddha à sa méditation, l'enfant à son chemin.