dimanche 29 septembre 2019

La lune, l'impermanence et la lumière


La Lune est chantée par les poètes. Elle est symbole d'impermanence et d'illusion, de lumière et de musique. Je vous ai déjà parlé des légendes et poèmes de la lune, en voici de nouveaux, présentées par Jean-Claude Ameisen dans son émission : Sur les épaules de Darwin. Nous sommes ici en Chine.



"Cueillir la Lune au fond de l'eau", chante au VIIe siècle le poète Wang Fanzhi, "attraper le vent au bout des nuages. C'est saisir l'invisible, chercher l'inatteignable. Les existences suivent les destinées, elle ne sont que les rêves qui parcourent le sommeil". 

"Devant mon mon lit, clarté lunaire, Est-ce du givre sur le sol ?" chante un siècle plus tard Li-Po. Selon la légende, il serait mort noyé, une nuit d'ivresse, en tentant de saisir le reflet de la Lune dans le fleuve Yang-Tsé
"Lune du fleuve, tous les ans pareille à elle-même", mais depuis quand ? interroge Chang Jo-hsü.




La splendeur de la Lune et son éternel retour sont célébrés chaque année durant la quinzième nuit du huitième mois lunaire, durant la Grande Fête de la Lune d'automne, la fête de la mi-automne : la fête du temps des récoltes, de la famille et de la réunion des époux. Elle a commencé cette année le 13 septembre et dure plusieurs jours.





Les anciens récits racontent qu'il y a sur la Lune non seulement la déesse Chang'E, mais aussi Yutu le lièvre de Jade. Il apparaît vers la fin de la Pérégrination vers l'ouest de Wu Cheng'en, lorsqu'après d'innombrables et périlleuses aventures, le moine et ses compagnons sont enfin arrivés en Inde. Le lièvre de Jade pile la drogue d'immortalité à partir du givre mystérieux dans le palais de la froidure de la déesse sur la Lune. C'est cet élixir d'immortalité qui permet à la Lune, selon la légende, de renaître mois après mois, après avoir disparu du ciel pendant la nouvelle Lune. On raconte que durant la pleine lune de fête de la Lune d'automne, tombent sur la terre les branches du cannelier. Et que si on se place sous la pleine Lune de la mi-automne, on peut espérer recevoir de la Lune une branche de cannelier… et acquérir ainsi une longue vie.  

       
Comment la déesse Chang'E s'est elle aussi retrouvée sur la lune ? Cette légende est  à l'origine de la fête de la lune d'automne :

Selon la légende, à l’époque très ancienne, il y avait dix soleils dans le ciel. Ils brillaient tellement fort que les récoltes ne pouvaient résister à la sécheresse. Les paysans vivaient dans la misère. Un jour, un homme courageux nommé Hou Yi s’est pris de compassion pour ce peuple en souffrance.
Il entreprit alors de monter au sommet de la montagne Kunlun (qui se trouve dans la province de Xinjiang, au nord-ouest de la Chine), équipé d’un arc fabuleux pour se rapprocher le plus possible des astres. Il réussit à décocher ses flèches sur neuf soleils. Au dernier qui restait, Hou Yi ordonna fermement de se lever et se coucher tous les jours.
Depuis ce moment, Hou Yi était devenu un héros. Il était respecté et admiré par le peuple.
Peu de temps après, il épousa une jolie femme, appelée Chang’e. Excepté les moments où Hou Yi transmettait ses techniques et ses connaissances sur la chasse à ses apprentis, il passait la plupart du temps avec sa femme. De nombreux admirateurs étaient venus chez Hou Yi pour apprendre ses techniques, et parmi eux un jeune homme appelé Peng Meng.
Un jour, Hou Yi, parti à la montagne de Kunlun retrouver ses amis, rencontra la Reine-mère d’Occident*  qui lui donna 2 pilules divines en lui disant ceci : « ces pilules ont le pouvoir de rendre immédiatement immortelle la personne qui les avale. Pour te récompenser d’avoir sauvé les paysans, je te les offre. »
Cependant, ne voulant pas quitter sa femme, Hou Yi a laissé Chang’e conserver le médicament précieux dans sa coiffeuse. Hélas, cet entretien a été aperçu par Peng Meng qui désirait à tout prix voler ce médicament pour devenir immortel.
Quelques jours plus tard, Hou Yi amena ses disciples chasser dans le forêt. Peng Meng prétendit alors être malade pour ne pas partir avec les autres. Dès que le groupe eût quitté les lieux, Peng Meng pénétra dans la cour arrière de la maison de Hou Yi avec une épée à la main. Il menaça Chang’e en la sommant de lui remettre le médicament divin. Chang’e, sachant qu’elle n’arriverait pas à battre Peng Meng, mais déterminée à ce que le médicament précieux ne soit pris par un esprit mal attentionné, se tourna pour ouvrir le coffre du trésor, et avala les pilules. Son corps commença alors à s’éloigner du sol, hors de la fenêtre pour s’envoler vers le ciel.
Arrivée au ciel, elle implora la Reine-mère d’Occident de pouvoir être à un endroit le plus proche de la terre pour voir et être vue de son mari. La Reine-mère d’Occident lui répondit que la lune était l’endroit le plus proche mais aussi le plus froid. Chang’e accepta cette proposition sans aucune hésitation.
Dans la soirée, dès que Hou Yi fut rentré à la maison, les femmes de ménage lui ont raconté en pleurant les faits de la journée. Entre temps, Peng Meng avait fui les lieux de peur de se faire tuer par Hou Yi.
Complètement désespéré et mélancolique, Hou Yi regardait le ciel en criant le prénom de son épouse… quand soudain, il aperçut avec surprise que la lune était exceptionnellement lumineuse et laissait apparaître une silhouette troublante ressemblant beaucoup à celle de Chang’e. Il essaya de se rapprocher de la lune mais ce fut impossible.

Pour manifester son amour et ses pensées pour sa femme, il ordonna de déposer les fruits et mets préférés de Chang’e dans leur jardin afin de rendre hommage au sacrifice qu’elle avait fait de vivre pour l’éternité dans le palais de la lune.
Dès que les gens ont entendu la nouvelle, ils ont placé des bâtons d’encens sous la lune pour prier afin que règnent la paix et l’harmonie sur terre.

dimanche 22 septembre 2019

La grande ourse

Pour compléter la soirée étoilée de vendredi, voici la légende de la Grande Ourse, la constellation la plus connue dans notre ciel, parce qu'elle est facilement reconnaissable avec sa forme de casserole et que l'on peut toujours la relier à l'étoile polaire.
J'ai retrouvé cette légende sur le site de Futura-sciences.


La constellation de la Grande Ourse. Les sept étoiles les plus brillantes composent l’astérisme du Grand Chariot et de la Grande Casserole. © SkySafari
La constellation de la Grande Ourse.
Sur les traces de la Grande Ourse

Avant de voir la légende grecque, soulignons que cette culture n'est pas la seule à imaginer un ours avec ces étoiles. Intrigués, certains chercheurs y voient les traces persistantes d'un récit mythologique qui pourrait avoir des origines très anciennes. On parle en effet d'un ours -- et aussi d'oursons -- de l'Inde à l'Amérique du Nord, en passant par la Sibérie. Et ce n'est peut-être pas un hasard.

Callisto sous le charme de Zeus (Jupiter), plus précisément d’Artemis (Diane) dont il a pris l’apparence. Tableau de Rubens. © Peter Paul Rubens
Callisto sous le charme de Zeus (Jupiter), plus précisément d’Artemis (Diane) 

La Grande Ourse dans la mythologie grecque et romaine

La légende grecque évoque tout d'abord la rencontre de Zeus avec Callisto (son nom signifie « la plus belle », elle est la fille du roi-loup Lycaon ). Le dieu le plus puissant était descendu de l'Olympe pour visiter la grande forêt d'Arcadie qui lui était chère. En chemin, une jeune femme qui se reposait de la chasse à l'ombre d'un chêne retint toute son attention. Devant tant de beauté, difficile pour lui de résister. « Voici une aventure que mon épouse ignorera ou, si elle l'apprend, -- ah certes cela vaut bien une querelle ! » lui fait dire Ovide dans les Métamorphoses.
Pour parvenir à ses fins, Zeus rusa : il prit les traits de la déesse de la Chasse Artémis, compagne de la nymphe. « Elle s'apprête à lui conter dans quelle forêt elle a chassé ; il l'en empêche par son étreinte, et il se trahit non sans crime. » Ainsi Callisto tomba enceinte, malgré elle... ; elle fit tout pour cacher sa grossesse à Artémis, déesse vierge, mais celle-ci s'en aperçut et n'était pas disposée à lui pardonner. Pleine de colère, elle ordonna : « Tu vas disparaître aux yeux de tous ! Tu seras une de ces bêtes sauvages qui peuplent la forêt et que je me plais à percer de mes flèches ! Vois la dépouille de cette ourse : deviens cette ourse et ne te retrouve jamais devant moi ! »
Une autre version dit que c'est Héra qui la transforma ainsi, dans un excès de jalousie légitime... Quoi qu'il en soit, mieux vaut ne pas vexer les dieux...

Arcas prêt à décocher une flèche sur Callisto, devenue une ourse. © Hendrik Goltzius
Arcas prêt à décocher une flèche sur Callisto, devenue une ourse. © Hendrik Goltzius 
Callisto eut un fils. On raconte que les nymphes lui dérobèrent l'enfant pour le confier à Lycaon qui l'appela Arcas. Les années passèrent et un jour, le jeune homme devenu un courageux chasseur poursuivit une ourse dans la forêt où il était né. Celle-ci l'entraîna jusqu'au palais du roi-loup, où elle l'attendait dressée devant lui. Vous l'aurez deviné, il s'agissait de Callisto. Elle avait senti l'odeur de son fils et tentait à présent de s'en approcher de plus près. Mais Arcas banda son arc et décocha aussitôt une flèche en direction du cœur de l'animal... sans jamais l'atteindre. L'ourse avait disparu.
La légende veut que Zeus intervînt et transportât l'animal dans le ciel. Mais Héra (Junon) ne voulait pas en rester là et fit appel à Océan et Thétys pour que jamais l'animal, devenu constellation, ne se repose sous l'horizon ni même ne se baigne dans les eaux de la mer. Le deuxième ours sera Artemis, transformée par Zeus. Hera disposa  un dragon entre les deux ourses pour les séparer à jamais. Ce fameux dragon gardait les pommes d'or de la déesse dans le jardin des Hespérides (il fut écrasé sous le pied d'Héraclès).
Les deux ours tournent ainsi dans la voûte céleste, séparés par ce serpent géant. Mais peut-être est-il là aussi pour veiller sur l'axe du monde, l'étoile Polaire (actuellement située au bout de la queue de la Petite Ourse, aussi nommée Petit Chariot).


dimanche 15 septembre 2019

Soirée étoilée le 20 septembre

Une nouvelle soirée étoilée pour admirer les étoiles en Chartreuse est prévue vendredi prochain :



Venez nous rejoindre ! Inscrivez-vous sur assoc.altair@gmail.com

L'état d'abondance


Jack Kornfield nous parle du bouddhisme de façon très intelligible, à nous, occidentaux.




Voici par exemple un passage de son livre : "Bouddha, mode d'emploi pour une vie intérieure" qui nous parle de l'abondance :
"Le sage indien Nisargadatta, un autre de mes enseignants, provoquait ses étudiants en leur disant : "Le problème avec vous n'est pas que vous ayez des désirs, mais que ceux-ci soient si petits. Pourquoi ne pas tout désirer ? pourquoi ne pas vouloir le complet épanouissement, la pleine joie et la totale libération ?".
Nisargadatta ne faisait pas allusion à une avidité sans bornes. Il parlait d'un état de conscience qui sait qu'il n'est pas séparé du monde. Kabir, le poète mystique indien, formulait cela ainsi : "Je ris quand j'entends que les poissons dans la mer ont soif."
Nous avons déjà en nous tout ce que nous désirons. En comprenant cela, nous pouvons tout entreprendre avec un sentiment d'abondance. Du fait d'avoir quelque chose à donner au monde et de nous en réjouir, notre abondance intérieure est rayonnante, communiquant un sentiment de mérite, de valeur et de bien-être. Sans cette abondance, nous pouvons nous trouver parmi les riches et nous sentir comme un esprit avide. Les parents et les enseignants sensés font ressortir l'abondance chez leurs enfants en les aidant à prendre conscience que chacun d'eux a beaucoup à donner et en leur offrant l'opportunité de le faire. Éduquer un enfant, créer une entreprise, cultiver un jardin  ou servir notre communauté exige de chacun de nous un dévouement venant du fond du cœur. Un tel dévouement plein de sagesse naît de notre propre sentiment d'abondance intérieure."




"La vérité est que nous en sommes pas encore libres.
Nous sommes simplement parvenus à la liberté d'être libres."
Nelson Mandela




Cela fait écho à un passage du livre de Barbara Kingslover : Marée haute à Tucson, dans lequel elle nous fait découvrir la possibilité d'une transformation, du passage de nos histoires malsaines au bien-être. Ou comment réintroduire l'abondance dans nos vies chamboulées :


"Chacun de nous est appelé, probablement de nombreuses fois, à entamer une nouvelle vie. Un diagnostic effrayant, un mariage, un déménagement, la perte d'un travail, d'un membre de la famille ou de quelqu'un d'autre que l'on aime, un diplôme, la venue d'un nouvel enfant : il est impossible d'imaginer au départ comment tout cela sera possible. Pour finir, ce qui fait tout aller de l'avant, ce sont le flux et le reflux souterrains liés au fait d'être en vie parmi les vivants. 
Dans les pires périodes de ma propre existence, je suis sortie du monde terne du désespoir  en me forçant à bien regarder, pendant longtemps, une seule chose magnifique : l'éclat d'un géranium rouge devant la fenêtre de ma chambre. Et puis une autre : ma fille dans une robe jaune. Et une autre encore : le contour parfait d'une sphère sombre et pleine, derrière le croissant de lune. Jusqu'à ce que j'apprenne à aimer à nouveau ma vie. Comme la victime d'une attaque réentraîne de nouvelles parties de son cerveau pour retrouver des capacités perdues, je me suis enseigné la joie, encore et encore."




dimanche 8 septembre 2019

Lectures d'été


Le temps de lire. Le temps de parcourir les mondes imaginaires. le temps de s'ouvrir à des sensations, à des histoires singulières.
Cet été, deux livres m'ont embarquée.
Salina, de Laurent Gaudé et Profanes de Jeanne Benameur.
Deux livres bien différents, deux univers aux antipodes où les sensations peuvent prendre le pas sur  la pensée, où nul n'est besoin de convoquer les dieux pour donner sens à la vie : le sens peut être dans la vie elle-même, ses tragédies, ses rencontres et ses émerveillements.



La vie de Salina est racontée par son fils Malacca. Salina est morte et son fils veut lui trouver une sépulture. Son voyage le conduit vers une ville, près de laquelle une île abrite un cimetière pour les gens qui viennent de loin. Ce cimetière  ne s'ouvre que très rarement : il faut d'abord raconter l'histoire de la personne que l'on veut enterrer, puis le cimetière décide d'ouvrir sa porte ou non.
Nous sommes dans le mythe, peut-être celui de l'étranger qu'on accepte d'accueillir lorsqu'on connait son histoire ? Peut-être le mythe de la femme puissante, capable de diriger le monde malgré le bannissement ? Peut-être aussi Laurent Gaudé veut-il nous montrer toute l'importance de mettre en récit la vie de nos morts pour qu'ils continuent de nous accompagner.
Salina a vécu trois exils, rejetée et abandonnée plusieurs fois, elle a voulu se venger. Son histoire est tragique.
Et plus que l'histoire racontée, je crois que la façon de la raconter, comme un conte ou une épopée, de nous inciter à ressentir plus qu'à intellectualiser, de nous plonger dans l'univers de poussière et de désert qui n'est jamais situé, nous emporte avec une force inouïe dans l'univers de Salina.
La beauté du texte, sa force et sa poésie tels un mythe vivant, m'ont réellement émue.
J'ai passé un magnifique moment, hors du temps.



Avec Profanes, de Jeanne Benameur, nous sommes de retour dans notre monde actuel.
Un vieil homme, qui ne veut plus continuer à vivre seul. Il imagine recruter quatre personnes qui se relaieront auprès de lui toute la journée.
Dans cette rencontre avec le vieil homme et avec sa vie, chacun se découvrira, s'ouvrira, finira par se sentir vivant.
Le vieil homme ne recherche pas un dieu, il recherche la vie, à travers ses quatre personnages qu'il convoque pour partager sa fin de vie.
L'écriture de Jeanne Benameur est très sensuelle, très proche des sensations. Elle non plus ne nous donne pas forcément à réfléchir : elle tente de nous faire ressentir avec ses personnages.
Chacun a vécu et doit continuer à vivre avec le passé, chacun se heurte au présent et chacun va trouver de nouvelles ressources avec la complicité d'Octave qui les a réunis. 
Voilà un très beau livre d'humanité, avec ces histoires qui se croisent et se rejoignent dans la grande maison qui les accueille.




dimanche 1 septembre 2019

Stage d'été : vers la lumière



Un stage d'été à Grenoble en juillet. Un stage d'astrologie dont le thème est : "De la carte du ciel au trajet de vie. Où en suis-je sur le chemin de ma vie ?".
L'occasion de faire le point, de se pencher sur soi, de réfléchir à ce que nous voulons pour la suite de notre vie.
C'est une semaine de canicule difficile à supporter mais nous avons tous tenu bon et cette chaleur qui ramollit l'esprit nous a permis de regarder notre vie sans complaisance et avec beaucoup de sincérité.
L'aide de Sylvie Lafuente Sampietro, notre guide,  est  particulièrement précieuse pour nous donner les clés de notre personnalité et les possibilités qui nous sont offertes. A nous de les saisir !
Nul besoin de connaissances astrologiques, des documents pédagogiques nous sont fournis. Bien sûr, nous avons plus d'aisance à manipuler les symboles astrologiques lorsque nous avons déjà un peu avancé dans leur connaissance.




Nous avons fait le tour des principaux éléments qui nous permettent de construire notre personnalité. Comment pouvons-nous évoluer maintenant ?
Quels blocages pouvons-nous défaire, quels rêves pouvons-nous nous autoriser à poursuivre, quels projets pouvons-nous former ?
Notre personnalité est un royaume, un royaume dans lequel évoluent un roi, une reine, un ministre de l'intérieur et bien d'autres personnages. La fin du stage éclaire le fonctionnement de ce royaume : nous devons écrire chacun un conte à partir des personnages de notre royaume et les faire évoluer tels les héros de notre enfance vers ce qui sera la réussite du royaume et sa reconnaissance aux yeux du monde. Un exercice passionnant et des résultats vraiment étonnants. Nous avons entendu des contes magnifiques !




Il nous reste maintenant à faire vivre ces contes, à leur donner une réalité qui est préfigurée dans notre thème natal. Nous avons tous la capacité d'aller vers la lumière.


« Il faut réaliser ses rêves avant de mourir. Après, il est trop tard. 

Chaque instant de sa vie a plus de valeur que quoi que ce soit au monde. »Pir Vilayat Inayat Khan