Voici une légende, la légende de la création du Wu-Tang-Pai, le style de la main souple, qui deviendra le Tai Chi Chuan, art martial chinois que je pratique depuis quelques années Je me devais de vous livrer cette légende avant de nous séparer pour l'été.
Chang San Fong, le Maître des trois Pics, avait une haute stature, un corps élancé et une constitution robuste qui lui donnaient un air redoutable. Son visage, à la fois rond et carré, était orné d'une barbe hérissée comme une forêt de hallebardes. Un chignon épais trônait au sommet de son crâne. Si son allure était impressionnante, son regard exprimait cependant une douce tranquillité, avec une lueur de bonté.
Il portait été comme hiver la même tunique fabriquée dans une seule pièce de bambous tressés et il tenait le plus souvent un chasse-mouches fait d'une crinière de cheval.
Un jour, alors qu'il méditait déjà en silence depuis des heures, il entendit un chant merveilleux, surnaturel... Observant autour de lui, il aperçut sur la branche d'un arbre un oiseau qui fixait attentivement le sol. Au pied de l'arbre un serpent dressait sa tête vers le ciel. Les regards de l'oiseau et du reptile se rencontraient, s'affrontaient... Soudain, l'oiseau fondit sur le serpent en poussant des cris perçants et entreprit de l'attaquer avec de furieux coups de patte et de bec. Le serpent, ondulant et fluide, esquiva habilement de violentes attaques de son agresseur. Ce dernier, épuisé par ses efforts inefficaces, regagna sa branche pour reprendre des forces. Puis il repartit à l'assaut. Le serpent continua sa danse circulaire qui se mua peu à peu en une spirale d'énergie bouillonnante, insaisissable.
La légende nous dit que Chang San Fong s'inspira de cette vision pour fonder le Wu-Tang-Pai, le style de la "main souple", qui, façonné par des générations de taoïstes, devint le Taï Chi Chuan. C'est pourquoi les mouvements du Taï-Chi n'ont ni début ni fin. Ils se déroulent souplement comme le fil d'un cocon et ils s'écoulent sans interruption comme le fleuve Yang-Tsé. (légende tirée des Contes et légendes des arts martiaux de Chine et du Japon).
Chang San Fong, le Maître des trois Pics, avait une haute stature, un corps élancé et une constitution robuste qui lui donnaient un air redoutable. Son visage, à la fois rond et carré, était orné d'une barbe hérissée comme une forêt de hallebardes. Un chignon épais trônait au sommet de son crâne. Si son allure était impressionnante, son regard exprimait cependant une douce tranquillité, avec une lueur de bonté.
Il portait été comme hiver la même tunique fabriquée dans une seule pièce de bambous tressés et il tenait le plus souvent un chasse-mouches fait d'une crinière de cheval.
Assoiffé de connaissance, il passa la plus grande partie de sa vie à pérégriner sur les pentes des monts Sen-Tchouan, Chansi et Houe-Pe. Il visita aussi les hauts-lieux du taoïsme, allant d'un monastère à l'autre, séjournant dans des sanctuaires et des temples que les pentes escarpées de la montagne rendaient difficilement accessibles. Il fut très tôt initié par les Maîtres Taoïstes à la pratique de la méditation. Partout où il passait il étudiait les livres sacrés et il interrogeait sans relâche sur les mystères de l'Univers.
La légende nous dit que Chang San Fong s'inspira de cette vision pour fonder le Wu-Tang-Pai, le style de la "main souple", qui, façonné par des générations de taoïstes, devint le Taï Chi Chuan. C'est pourquoi les mouvements du Taï-Chi n'ont ni début ni fin. Ils se déroulent souplement comme le fil d'un cocon et ils s'écoulent sans interruption comme le fleuve Yang-Tsé. (légende tirée des Contes et légendes des arts martiaux de Chine et du Japon).
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