Curiosité : voilà mon moteur. Et qui l'a mieux exprimée qu'Einstein ?
"L'important est de continuer à poser des questions. La curiosité a sa propre raison d'être. On ne peut s'empêcher d'être abasourdi en contemplant les mystères de l’Éternité, de la Vie, de la merveilleuse structure de la Réalité.
C'est assez si l'on essaye simplement d'appréhender un petit peu de ce mystère chaque jour. Ne perdez jamais de cette curiosité sacrée." Albert Einstein
Aujourd'hui, je pense à un mystère de saison, le flocon de neige.
L'univers des flocons de neige est si merveilleux que leur histoire est souvent évoquée comme un conte, et qu'ils ont inspiré bien des auteurs et des scientifiques, à commencer par Kepler : "A partir de ce presque Rien, un minuscule atome de neige, j'ai été proche de recréer l'Univers tout entier, qui contient tout !".
Et Orhan Pamuk, écrivain turc, nous entraîne dans leur magie :
"Ayant lu dans un ouvrage que pour un flocon de neige en forme d'étoile à six branches, il s'écoulait de huit à dix minutes entre sa formation dans le ciel et sa disparition après avoir touché terre, et ayant lu qu'en plus du vent, de la température et de la hauteur des nuages, le flocon était configuré par toute une série de facteurs mystérieux et incompréhensibles, le poète Ka eut l'intuition d'une correspondance, d'une résonance entre les flocons de neige et les êtres humains. A la base de la vie de chacun, il devait exister un tel flocon de neige, et chacun, en tentant d'élucider sa propre étoile de neige, pouvait révéler à quel point des personnes qui de loin se ressemblent, sont en réalité différentes, étrangères et non superposables."
Sans aller jusqu'à regarder le flocon au microscope, l'observation de la chute de neige nous entraîne déjà dans son mystère et sa poésie :
"Lire la neige, c'est comme écouter de la musique. Même quand il n'y a pas de chaleur, pas de nouvelle neige, pas de vent, _ même alors, la neige change. Comme si elle respirait _ comme si elle se condensait et s'élevait et retombait et se désintégrait." Peter Hoeg.
"La neige tombait autour de moi en grands flocons humides. Je pouvais voir l'espace entre chaque flocon, et tous les flocons ensemble produisaient une belle danse en trois dimensions. Auparavant, la neige me semblait tomber en rideau plat dans un plan en face de moi. J'avais l'impression de voir la chute de neige devant moi... Mais maintenant, je me sentais à l'intérieur, parmi les flocons de neige. Oubliant le déjeuner, je regardai la neige tomber pendant plusieurs minutes et, pendant que je regardais, j'étais submergée par une profonde sensation de beauté. Une chute de neige peut être très belle - surtout quand vous la voyez pour la première fois." Oliver Sacks
Et Orhan Pamuk, écrivain turc, nous entraîne dans leur magie :
"Ayant lu dans un ouvrage que pour un flocon de neige en forme d'étoile à six branches, il s'écoulait de huit à dix minutes entre sa formation dans le ciel et sa disparition après avoir touché terre, et ayant lu qu'en plus du vent, de la température et de la hauteur des nuages, le flocon était configuré par toute une série de facteurs mystérieux et incompréhensibles, le poète Ka eut l'intuition d'une correspondance, d'une résonance entre les flocons de neige et les êtres humains. A la base de la vie de chacun, il devait exister un tel flocon de neige, et chacun, en tentant d'élucider sa propre étoile de neige, pouvait révéler à quel point des personnes qui de loin se ressemblent, sont en réalité différentes, étrangères et non superposables."
Sans aller jusqu'à regarder le flocon au microscope, l'observation de la chute de neige nous entraîne déjà dans son mystère et sa poésie :
"Lire la neige, c'est comme écouter de la musique. Même quand il n'y a pas de chaleur, pas de nouvelle neige, pas de vent, _ même alors, la neige change. Comme si elle respirait _ comme si elle se condensait et s'élevait et retombait et se désintégrait." Peter Hoeg.
"La neige tombait autour de moi en grands flocons humides. Je pouvais voir l'espace entre chaque flocon, et tous les flocons ensemble produisaient une belle danse en trois dimensions. Auparavant, la neige me semblait tomber en rideau plat dans un plan en face de moi. J'avais l'impression de voir la chute de neige devant moi... Mais maintenant, je me sentais à l'intérieur, parmi les flocons de neige. Oubliant le déjeuner, je regardai la neige tomber pendant plusieurs minutes et, pendant que je regardais, j'étais submergée par une profonde sensation de beauté. Une chute de neige peut être très belle - surtout quand vous la voyez pour la première fois." Oliver Sacks
A cet instant, c'est en regardant la pluie tomber par la fenêtre que je pense à la neige : la pluie n'aurait-elle pas la même poésie ?
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