Tout est parti du titre de la conférence d'astrologie mondiale de Sylvie Lafuente Sampietro pour 2018 qui m'est revenue en mémoire lorsque nous avons préparé la conférence pour 2019.
Ce titre, le voici : "Lâcher prise au passé pour construire l'avenir." C'était le défi de l'humanité pour cette année 2018.
Comment interpréter le lâcher prise au passé ?
Sur psychologies.com, j'ai trouvé des éléments sur le lâcher prise individuel. Ces mots peuvent très bien s'adapter à l'humanité pour peu qu'on les entende bien : d'ailleurs, Sylvie Lafuente passe souvent dans ses conférences des défis pour l'humanité à ce qui nous attend individuellement.
"Au commencement de toute "prise" se trouve l’ego, une conviction, un ressenti dont tout découle. Moi, Pierre ou Paul, j’existe indépendamment du tout, séparé, seul face à l’autre...
Le lâcher-prise ne sous-entend en rien une négation de l’individualité. Pierre reste Pierre, Paul demeure Paul. Simplement, la partie se reconnaît comme expression du tout, la vague se sait forme du grand océan et, du même coup, reconnaît les autres vagues comme autant d’expressions de ce qu’elle-même est au plus profond. Par un apparent paradoxe, l’autre à la fois disparaît – nul ne peut plus m’être essentiellement étranger – et se trouve comme jamais reconnu dans sa différence existentielle. Le moi séparé cesse d’être l’étalon, la mesure de toute chose. Il n’y a plus de moi pour exiger de l’autre qu’il se conforme à mes critères. Le lâcher-prise se produit dès lors que le moi accepte de l’autre, de tout autre, qu’il soit autre."
Et quel intérêt de ressasser le passé ?
"Quoi que mon mental prétende, je me trouve là où sont mes pieds. Si je pense au passé ou au futur, c’est toujours maintenant. Passé, futur, ailleurs n’existent qu’en tant que pensées surgissant ici et maintenant.
Cette pratique n’exclut en rien l’aptitude à prévoir, à organiser ni ne nous dispense de nos responsabilités. L’attitude d’ouverture inconditionnelle à l’instant ne conduit nullement à baisser les bras, à tolérer l’intolérable. Le lâcher-prise, dans l’immédiateté, est totalement compatible avec l’action dans la durée. Le lâcher-prise n’est pas se résigner mais être conscient de ses limites...
Lâcher prise, c’est aussi cesser d’aborder l’existence avec une mentalité d’"assuré tous risques". Quelle que puisse être la prétention du moi à contrôler l’avenir, la vie n’est pas une mutuelle et n’offre aucune garantie. " Gilles Farcet dans Psychologies.com
Nous voici donc, nous les hommes, à un moment où nous devons accepter que l'autre est autre et que nous ne pouvons exiger de lui qu'il se conforme à nos critères. Et pour construire l'avenir, nous ne devons pas ressasser le passé, mais être conscients de nos limites en sachant que nous ne pouvons contrôler l'avenir. Et donc que nous n'avons aucune garantie de sécurité pour les années à venir.
Ces thématiques sont très présentes dans notre monde aujourd'hui : reconnaître l'autre, passer d'un ancien monde vers un nouveau, préparer l'avenir sans pouvoir donner de certitudes...
Le programme est donc chargé pour l'humanité ! Aussi ne suis-je pas étonnée que le programme pour 2019 ressemble à celui de 2018 : "Conclure le passé et impulser le futur.".
Cependant, nous sommes à la fin de trois cycles très importants au niveau mondial. 2019 sera l'occasion de les conclure en en tirant les leçons. Il est très important de laisser les cycles, les projets, les histoires, se conclure. Comment pouvons-nous avancer si nous ne tirons pas les enseignements de ce que nous avons vécu ?
Puis en 2020, les nouveaux cycles prendront leur forme petit à petit, nous aurons eu le temps de nous y préparer en 2018 et 2019. L'impulsion nouvelle pourra alors être donnée. Cette possibilité de renouveau s'appliquera particulièrement à l'Europe.
« Acceptez la vie comme elle vient. La voie la plus sûre pour découvrir la vérité est de ne plus résister à ce qui se présente. » Jean Klein
Et pour terminer en poésie, un haïku de Bashô:
Les oeuvres de Zao Wou-ki illustrent cet article
Ce texte est une interprétation personnelle et libre des enjeux de l'astrologie mondiale à partir du titre de la conférence de Sylvie Lafuente Sampietro. Je vous indiquerai bientôt ici la vision de Sylvie Lafuente Sampietro.
Ce titre, le voici : "Lâcher prise au passé pour construire l'avenir." C'était le défi de l'humanité pour cette année 2018.
Comment interpréter le lâcher prise au passé ?
Sur psychologies.com, j'ai trouvé des éléments sur le lâcher prise individuel. Ces mots peuvent très bien s'adapter à l'humanité pour peu qu'on les entende bien : d'ailleurs, Sylvie Lafuente passe souvent dans ses conférences des défis pour l'humanité à ce qui nous attend individuellement.
"Au commencement de toute "prise" se trouve l’ego, une conviction, un ressenti dont tout découle. Moi, Pierre ou Paul, j’existe indépendamment du tout, séparé, seul face à l’autre...
Le lâcher-prise ne sous-entend en rien une négation de l’individualité. Pierre reste Pierre, Paul demeure Paul. Simplement, la partie se reconnaît comme expression du tout, la vague se sait forme du grand océan et, du même coup, reconnaît les autres vagues comme autant d’expressions de ce qu’elle-même est au plus profond. Par un apparent paradoxe, l’autre à la fois disparaît – nul ne peut plus m’être essentiellement étranger – et se trouve comme jamais reconnu dans sa différence existentielle. Le moi séparé cesse d’être l’étalon, la mesure de toute chose. Il n’y a plus de moi pour exiger de l’autre qu’il se conforme à mes critères. Le lâcher-prise se produit dès lors que le moi accepte de l’autre, de tout autre, qu’il soit autre."
Et quel intérêt de ressasser le passé ?
"Quoi que mon mental prétende, je me trouve là où sont mes pieds. Si je pense au passé ou au futur, c’est toujours maintenant. Passé, futur, ailleurs n’existent qu’en tant que pensées surgissant ici et maintenant.
Cette pratique n’exclut en rien l’aptitude à prévoir, à organiser ni ne nous dispense de nos responsabilités. L’attitude d’ouverture inconditionnelle à l’instant ne conduit nullement à baisser les bras, à tolérer l’intolérable. Le lâcher-prise, dans l’immédiateté, est totalement compatible avec l’action dans la durée. Le lâcher-prise n’est pas se résigner mais être conscient de ses limites...
Lâcher prise, c’est aussi cesser d’aborder l’existence avec une mentalité d’"assuré tous risques". Quelle que puisse être la prétention du moi à contrôler l’avenir, la vie n’est pas une mutuelle et n’offre aucune garantie. " Gilles Farcet dans Psychologies.com
Nous voici donc, nous les hommes, à un moment où nous devons accepter que l'autre est autre et que nous ne pouvons exiger de lui qu'il se conforme à nos critères. Et pour construire l'avenir, nous ne devons pas ressasser le passé, mais être conscients de nos limites en sachant que nous ne pouvons contrôler l'avenir. Et donc que nous n'avons aucune garantie de sécurité pour les années à venir.
Ces thématiques sont très présentes dans notre monde aujourd'hui : reconnaître l'autre, passer d'un ancien monde vers un nouveau, préparer l'avenir sans pouvoir donner de certitudes...
Le programme est donc chargé pour l'humanité ! Aussi ne suis-je pas étonnée que le programme pour 2019 ressemble à celui de 2018 : "Conclure le passé et impulser le futur.".
Cependant, nous sommes à la fin de trois cycles très importants au niveau mondial. 2019 sera l'occasion de les conclure en en tirant les leçons. Il est très important de laisser les cycles, les projets, les histoires, se conclure. Comment pouvons-nous avancer si nous ne tirons pas les enseignements de ce que nous avons vécu ?
Puis en 2020, les nouveaux cycles prendront leur forme petit à petit, nous aurons eu le temps de nous y préparer en 2018 et 2019. L'impulsion nouvelle pourra alors être donnée. Cette possibilité de renouveau s'appliquera particulièrement à l'Europe.
« Acceptez la vie comme elle vient. La voie la plus sûre pour découvrir la vérité est de ne plus résister à ce qui se présente. » Jean Klein
Et pour terminer en poésie, un haïku de Bashô:
Ce chemin -
Seule la pénombre d'automne
L'emprunte encore.
Les oeuvres de Zao Wou-ki illustrent cet article
Ce texte est une interprétation personnelle et libre des enjeux de l'astrologie mondiale à partir du titre de la conférence de Sylvie Lafuente Sampietro. Je vous indiquerai bientôt ici la vision de Sylvie Lafuente Sampietro.
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