mercredi 22 juin 2011

Méditation et compassion

L'été peut être propice à la méditation avec ses temps de calme et de repos.



On parle souvent de méditation comme d'une "activité" qui apporte bien-être et sérénité, sans doute en raison de notre propension à  rechercher en priorité ce qui nous fera du bien.
Mais la méditation a d'autres objectifs, comme celui du développement de la compassion.
Pour les bouddhistes, l'une des valeurs principales est la compassion. Pour eux, le droit le plus fondamental des personnes est le droit de ne pas souffrir. Grâce à la compassion, qui envisage la possibilité d'une solution à la souffrance, on peut dissiper l'ignorance par la connaissance. Les causes de la souffrance (toutes les toxines mentales) peuvent ainsi être dissipées lorsqu'elles sont connues.
Comment ressentir ce qu'est la compassion ?




On comprend bien la notion d'altruisme ou de compassion avec l'amour d'une mère qui aime inconditionnellement son enfant et ne souhaite rien d'autre que le bien de celui-ci.
Mais l'altruisme universel ? Comment étendre cet amour maternel instinctif et tourné vers un seul objet à tous les êtres ?
Il s'agit d'entrainer l'esprit pour renouer avec une unité fondamentale du corps et de l'esprit et la méditation est un très bon entraînement. Méditer veut dire cultiver.
La méditation est un processus de familiarisation avec une nouvelle manière d'être. C'est un processus constant, qui demande de pratiquer régulièrement.
Très peu d'êtres ont spontanément cet altruisme universel. Seuls ceux qui ont su le cultiver , en particulier grâce à un exercice répété de la méditation, peuvent mobiliser cette énergie de façon naturelle.

La conséquence sera la mobilisation de la compassion dans tous ses actes et non plus seulement de façon fortuite. La conséquence secondaire sera qu'un acte de générosité désintéressé apporte la satisfaction. On n'a pas recherché autre chose que d'agir du mieux possible pour éviter le maximum de souffrance et on obtient la joie en "bonus."



Et ainsi, grâce à la pratique de la méditation, la compassion universelle peut se manifester.

A lire par exemple : L'art de la méditation de Matthieu Ricard.
Il y suggère de formuler ce voeu, à la fin de la séance de méditation :
"Puisse l'énergie positive engendrée non seulement par cette méditation, mais par tous mes actes, paroles et pensées bienveillantes, passées, présentes et futures, contribuer à soulager les souffrances des êtres, à court et à long terme."

jeudi 16 juin 2011

Le changement peut-il attendre ?

Et l'on reparle de la fin du monde en 2012 par l'intermédiaire des sectes...
Il est vrai que tous ces prédicateurs de fin du monde peuvent conduire à des situations dramatiques !



Si nous faisons un point par rapport à l'astrologie, rien de particulier ne se présente en 2012 qui pourrait faire croire à un bouleversement du monde. Comme nous le rappelait Sylvie Lafuente Sampietro lors de la conférence d'astrologie mondiale en fin 2010, le grand cycle Uranus/Pluton qui arrive au carré croissant peut entraîner quelques mouvements, mais pas de très grand changement.
Et donc, la question qu'elle nous posait en décembre était : à quoi ça sert de prédire la fin du monde ? C'est très grave et cela indique des projections sur l'avenir et un manque de présence au moment.

Qu'espèrent ceux qui attendent la fin du monde en 2012 ?
Se faire peur comme dans les films d'horreur ?
A chaque échéance comme celle de l'an 2000 la fin du monde est prédite, à chaque fois rien ne se passe et une nouvelle date apparait.

Cette projection sur l'avenir semble refléter un très grand désir de changement qui, faute de s'exprimer maintenant est reporté sur une date du futur.
Quel est ce désir de changement ?



Certains n'ont pas pu attendre 2012 pour satisfaire ce désir et on sent poindre un peu partout dans le monde des mouvements de révolution, d'indignation, de révolte qui sans doute répondent à cette interrogation.
Et plutôt que d'attendre sans bouger  2012 et le grand changement, n'est-il pas plus satisfaisant de se poser dès aujourd'hui la question de ce que nous voulons voir comme changement ?

Gandhi disait déjà : "Soyez le changement que vous voulez voir dans ce monde."




mercredi 8 juin 2011

S'asseoir


Agitation permanente, tourbillon du monde... Se poser, méditer, être à l'écoute de soi.
Tels sont souvent aujourd'hui les deux pôles qui nous habitent.
Peut-être connaissez-vous ce texte d'Yves Duteil, écrit pour la revue Panorama en 2008, il me touche à chaque relecture, je n'hésite donc pas à le livrer ici :



"Offrir un moment de paix au tumulte qui nous entoure, échapper un instant aux remous qui nous aspirent, et se laisser remonter comme une bulle vers la surface. Notre vie n'intègre plus ces temps de rien, où tout peut naître, où germent nos idées inattendues, où s'expriment nos rêves encore inconnus de nous. Se poser, être seul avec soi, est un luxe indispensable, un superflu nécessaire à notre équilibre, un instant d'orientation dont notre instinct a besoin pour prendre le vent, trouver son altitude et rassembler ses forces. Notre conscience se nourrit de ce néant créatif, en cueillant des effluves imperceptibles, en écoutant des silences bruissants, les signes discrets du chemin que masquent les fleuves d'information et les torrents d'émotions dont les écrans nous abreuvent, nous submergent en permanence, et couvrent le murmure de nos ruisseaux intérieurs. S'asseoir. Trouver l'instant où poser sa tête sur l'épaule de la vie. Se confier à soi-même, tout se pardonner, oublier un moment  le monde pour n'écouter que les voix du dedans...



La clairvoyance commence là où cesse l’agitation. Il y a parfois
urgence à réfléchir avant d’agir. Le bas du dos n’est pas à proprement
parler le siège de la pensée, mais il est pourtant le centre de gravité
dont l’intelligence s’exprime en posant un geste simple, précurseur
de sagesse : s’asseoir.

Yves Duteil (revue Panorama de mars 2008)

dimanche 5 juin 2011

Festival des arpenteurs

Marieke me fait part de ce festival qui se déroulera du 1er au 9 juillet 2011, principalement aux Adrets.

Voici quelques informations sur cette manifestation.


"Théâtre pentu et parole avalancheuse, depuis 1996...
Arts vivants, littératures, rencontres insolites sur les pentes du massif de Belledonne (Isère) : voilà pour la charpente du festival de l’arpenteur. Les artistes invités, reconnus ou encore en devenir, jouent le jeu d’une aventure atypique, sensible et humaine, sur scène mais aussi dans le jus joyeux de nos lieux de vie ou d’évasion : « bivouac », tablées pour des causeries bien arrosées ; ou en marche, vers les refuges ou sur les crêtes…"
Ce qui a particulièrement retenu notre attention, avec Marieke,
ce sont les  animations autour des étoiles.

Ainsi le 7 juillet : "Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes" : un conteur et une guitariste s'égarent dans un observatoire, là où se découvrent des planètes autres que le soleil. Visite ponctuée par le regard d'astronomes. Le spectateur, sous la voûte étoilée, allongé sur des tapis déroulés sur l'herbe est invité à questionner son propre regard sur le monde, la vie et l'univers.

et le 8 juillet à 20h00 et 23h00 : Astronomie, s'orienter dans le ciel nocturne. En pleine nature apprenez à lire une carte du ciel et à vous familiariser avec les outils de l'astronome. Une fois la nuit tombée, approchez l'oeil de l'oculaire et c'est parti pour le grand voyage.

Vous trouverez les informations ici  sur cette soirée :

et sur le festival, sur le site qui lui est consacré : 


Pour celles et ceux qui auront raté notre sortie étoilée du 1er juillet ou qui voudraient renouveler l'expérience de cette sortie nocturne en pleine nature, c'est une belle occasion pour observer le ciel d'été !