vendredi 23 novembre 2012

Ceux qui vivent

Revoici Victor Hugo avec un extrait d'un poème des "Châtiments" :


Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent

Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.

                                         Victor Hugo (Les châtiments)

Le centre d'astrologie présent à Naturissima


Le salon Naturissima ouvre ses portes à Grenoble du 28 novembre au 2 décembre.

Comme chaque année, nous pourrons y retrouver toutes sortes de propositions pour vivre mieux.
L'association Optime aura un stand. Cette association a pour vocation depuis 2008 de constituer un
 réseau de professionnels de la relation d'aide et du bien-être souhaitant travailler en collaboration, rassembler leurs compétences et valeurs, et faire connaitre la richesse et la crédibilité de leurs pratiques.


Marieke de Koning sera présente sur le stand d'Optime le vendredi 30 novembre de 14h00 à 18h00.
Elle vous fera découvrir les activités du centre d'astrologie. Et si vous souhaitez passer lui dire simplement bonjour, elle vous attend avec plaisir !


dimanche 18 novembre 2012

Individuation

L'astrologie humaniste s'appuie sur les travaux de Carl Gustav Jung pour explorer la psychologie des profondeurs. Conduire la personne vers l'individuation en est l'objectif principal.
Cette notion d'individuation, pas toujours simple à définir, bien que Jung lui-même en ait parlé à de nombreuses reprises dans ses ouvrages, est reprise par Frédéric Lenoir dans son dernier livre (La guérison du monde), dans une perspective actuelle. 




Nous avons peu d'éclairages sur la pensée de Jung en France, celui-ci est donc bienvenu. Je vous retranscris ci-dessous ce passage du livre :


"La psychologie des profondeurs, dite aussi « analytique », est née à la fois dans le sillage de la psychanalyse de Sigmund Freud, avec qui elle partage une approche commune de la réalité psychique (la réalité de l’inconscient), et dans sa critique, son dépassement. Je me bornerai à montrer ici en quoi la riche psychologie jungienne a apporté sa contribution au champ du développement personnel en renouvelant les significations de la notion d’ "individuation".




L’individuation jungienne est la forme que prend le développement personnel dans le cadre de la psychologie des profondeurs. Dans son récit autobiographique, Ma vie, écrit avec l’aide d’Aniéla Jaffé, Carl Gustav Jung précise : « J’emploie l’expression d’individuation pour désigner le processus par lequel un être devient un individu psychologique, c'est-à-dire une unité autonome et indivisible, une totalité. » Dans un autre ouvrage,  Dialectique du moi et de l’inconscient,  le psychologue de Zurich  nous donne d’autres éléments de compréhension : « La voie de l’individuation signifie tendre à devenir un être réellement individuel, et dans la mesure où nous entendons par individualité la forme de notre unicité la plus intime, notre unicité dernière et irrévocable, il s’agit de la réalisation de son Soi dans ce qu’il a de plus personnel et de plus rebelle à toute comparaison. On pourrait donc traduire le mot d’individuation par « réalisation de soi-même », réalisation de son Soi ».
La réalisation de Soi (on notera la majuscule), constitue donc pour  Carl Gustav Jung, le défi majeur de l’individuation. De quoi s’agit-il ? Le Soi est un archétype, un pôle vers lequel il faut tendre, une réalité subtile qu’il nous faut incarner, réaliser. Dans son achèvement, il est une totalité.
C’est en réalisant notre Soi que nous parvenons à la totalité de ce que nous sommes, autrement dit à notre unité. Ce qui est contesté en filigrane par la psychologie des profondeurs, c’est cette civilisation qui fragmente la personne humaine, la disperse, la disloque. Le rétablissement des liens est au cœur de l’individuation : lien entre la conscience et l’inconscient ( que celui-ci soit personnel ou collectif), entre notre masculin et notre féminin ( la fameuse dialectique de l’anima et de l’animus), entre nos quatre grandes facultés ( pensée, intuition, sentiment et sensation), entre notre corps et notre âme.
Il va de soi que les notions de conscience, de conscient et d’inconscient, sont des notions fluides et dynamiques, non des substances au sens philosophique. L’individuation ne peut donc  en aucun cas être considérée comme un état auquel on parvient. Le suffixe « –ation » désigne une action, un processus. De surcroît, l’inconscient dans ses multiples strates se renouvelle sans cesse, à chaque seconde. Chaque nuit nous rêvons, créant ainsi de nouveaux matériaux oniriques, et à chaque instant nos sens se mobilisent pour appréhender le monde qui nous entoure. Ces expériences de vie font que l’individuation est un processus sans fin. Il n’y a pas d’état de la totalité, car elle se donne à nous comme une figure fugitive, une trace, une empreinte à suivre. Mais il me semble que ce processus d’individuation, tel que Jung le définit, résume parfaitement le but recherché par toutes les pratiques de développement personnel : permettre à l’individu d’être de plus en plus lui-même."




C'est évidemment le but de l'astrologie humaniste, qui, en décryptant les potentiels d'origine de la personne et ses possibilités d'évolution, lui permet de s'engager sur le chemin de l'individuation, et d'être guidée à chaque étape.



dimanche 11 novembre 2012

La maladie cherche à me guérir



Le week-end dernier, consacré une nouvelle fois à notre formation professionnelle, avait pour thème la santé.
Sujet qui nous passionne et nous interroge tous, car le sens de nos maladies fait partie de nos interrogations récurrentes.
L'astrologie peut nous aider à décoder ce sens, à rechercher les déclencheurs et à mettre des mots sur les maux. Et parfois, en mettant les mots justes, les symptômes peuvent disparaître ou s'atténuer.
A ce sujet, le livre du Dr Dransart : La maladie cherche à me guérir, fait partie de nos références, en venant parfaitement compléter les données de l'astrologie humaniste. A travers la maladie , notre corps nous parle : nous pouvons chercher à comprendre ce qu'il a à nous dire.
Je reprends donc ici une petite partie de son introduction, tout en vous invitant à la lire ou relire entièrement.




"Tout comme le stress, cette maladie que nous combattons est une pièce de monnaie. D'un côté, elle est une ennemie, mais de l'autre, elle tente de nous guérir.
Lorsque nous prenons notre corps à témoin, que se passe-t-il ? Ce serait agréable de disposer ainsi d'un témoin qui conforte notre position, mais ce témoin se transforme vite en juge. La douleur nous renvoie à nous-mêmes, elle nous empêche de nous endormir sur nos certitudes, exactement comme le ferait un psychothérapeute.  A travers notre corps, c'est tout un travail sur nous-mêmes que nous réalisons. Notre corps devient un miroir, par lui nous gérons nos émotions d'une manière qui préserve notre conscience tout en l'aidant à s'en libérer. En réalité, la maladie cherche à nous guérir de l'émotion qui l'a engendrée.

Quand notre colère se dit à travers une douleur, cette douleur avec le temps épuise la colère, un peu comme un feu qui brûle le bois dont il s'alimente. De ce point de vue, la maladie tente de nous libérer, par le corps et la douleur, de l'émotion dont elle s'origine. Et cette idée rejoint celle de certains philosophes orientaux, qui proposent de ne pas combattre mentalement sa douleur mais de plonger dedans afin de s'en libérer plus rapidement...

Ce travail de libération se fait en quelque sorte à notre insu, en laissant à la conscience le temps de dénouer les noeuds qui la retiennent. Cela se fait par étapes, en silence, jusqu'au jour où notre maladie n'a plus de raison d'être. Ce jour-là, les conditions seront réunies pour nous permettre de rencontrer la solution.

La rencontre avec ce qui nous guérit se prépare à travers une série d'étapes silencieuses, par lesquelles la maladie tente de nous libérer de notre souffrance."




Comme le dit Philippe Dransart : "Tout notre corps nous parle, et c'est une très belle histoire..."