samedi 24 décembre 2011
dimanche 18 décembre 2011
De 2011 à 2012
2011 se termine : je veux donc vous souhaiter dès aujourd'hui (nous y reviendrons) avec toute l'équipe de l'association : Arnaud, Jean, Nadège et Sylvie, un très joyeux Noël et une très belle année 2012.
S'il fallait retenir un des points positifs de 2011, je choisirais les protestataires qui se sont levés un peu partout dans le monde. Ces indignés ont été désignés hommes de l'année 2011 par le magazine Time.
Beau message que celui-là : ils se sont réunis tout autour de la terre, grâce à nos outils de communication modernes, si souvent décriés, ils ont protesté de façon pacifique contre nombre d'injustices, ils ont fait la révolution, ou interpellé les puissants. Ils ont certes été réprimés mais le monde a pu les entendre et les voir.
Ce mouvement devrait continuer, et c'est un des messages forts de 2011 : malgré tout ce qu'on veut nous faire croire, avec tout ce que l'on nous promet, et malgré tout ce dont on nous menace, il est possible de dire " ce n'est pas ce que nous voulons".
Pas toujours efficace, évidemment, mais porteur d'espoir !
C'était une des conclusions de Sylvie Lafuente Sampietro lors de sa conférence d'astrologie mondiale : " il nous faut prendre conscience de comment on peut négocier pour ne pas perdre nos idéaux. Que faisons-nous pour sauver ce qui fait notre richesse et notre liberté ?"
Voici un de nos grands défis pour l'année qui vient : c'est à chacun d'entre nous de le relever .
lundi 12 décembre 2011
Que disions-nous ?
Beaucoup de mouvement en 2012 : à défaut de la fin du monde que Sylvie Lafuente Sampietro ne voit vraiment pas venir, nous n'aurons pas l'occasion de nous ennuyer !
Beaucoup de monde aussi pour assister à sa conférence du 9 décembre : voilà en effet une occasion de prendre nos distances avec le quotidien et de remettre ce que nous vivons dans une perspective de durée.
Nous sommes régis par de grands cycles avec des moments clés qu'il s'agit de décrypter.
Et ces cycles se répètent : nous ne vivons donc pas l'histoire de façon linéaire. Il est préférable, dans nos vies, comme au niveau de l'humanité, de tirer les leçons de chacun de ces cycles pour ne pas reproduire les mêmes erreurs lors du cycle suivant. Nous constatons malheureusement que l'humanité répète souvent les mêmes erreurs d'un cycle à l'autre : il faut beaucoup de temps pour apprendre et évoluer !
L'astrologie mondiale étudie donc à travers les cycles les relations que les planètes lient entre elles et les conséquences que ces symboles ont sur nos vies.
D'où viennent ces cycles et ces relations ? De notre observation du ciel.
L'étude porte sur les planètes les plus éloignées du Soleil dans le système solaire : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton.
Ces planètes représentent notre inconscient collectif : comment leurs positions respectives dans le ciel vont induire les mouvements du monde, individuellement et collectivement ? Puis comment ces mouvements sont gérés par l'humanité ? Comment tirer les bonnes conclusions de cette gestion pour l'avenir et quelles sont les positions justes à adopter lors de telle ou telle étape du cycle ? Voici ce qui nous est proposé.
Le déroulement des cycles présente des moments-clés : par exemple lorsque deux planètes sont côte à côte dans le ciel (en conjonction), ou opposées, ou en aspect de 90° (en carré).Certaines années, les planètes forment peu de positions clé entre elles, le monde est moins agité.
En 2012, nous avons beaucoup de planètes dont les relations sont à des moments clé, et l'étude de l'état du monde en devient très compliquée. Sylvie Lafuente Sampietro nous a éclairé sur tous ces moments que nous traverserons en 2012 avec tous les défis qui les accompagnent.
Il ne faudrait pas que la peur nous empêche d'agir car plusieurs cycles demandent d'oser et de prendre des décisions.
La révolution en marche, titre de la conférence, indique un moment où l'engagement monte, la révolution peut avoir lieu, nous sommes à un tournant. Nous sommes dans une guerre qui se joue en silence. Et nous créons un monde que nous ne maîtrisons plus : il est temps de poser des actes pour reprendre un peu la main.
Les dessins qui illustrent l'article sont des variations autour de La vague de Hokusaï, imaginés à la suite du tsunami de mars 2011
lundi 5 décembre 2011
Et si nous préparions 2012 ?
La conférence d'astrologie mondiale est toujours très attendue. En cette fin d'année, où nous manquons de clés pour lire notre monde en pleine agitation, ce devrait être l'occasion de poser des jalons, de retrouver des objectifs, de définir les forces en présence et de voir comment les utiliser au mieux.
Et si notre impact individuel sur le monde peut paraître faible, la petite goutte d'eau dans l'océan que forme chacun d'entre nous peut, réunie aux autres, participer à calmer ou ranimer les tempêtes.
Où en étions-nous en fin 2010 ?
Sans reprendre tout le contenu de la conférence de l'an passé, arrêtons-nous simplement sur les deux planètes qui comptent beaucoup dans le destin de l'Europe et sur le cycle qu'elles forment entre elles.
En effet, l'exemple de Saturne et Jupiter dans notre ciel vu de la terre se rejoignant tous les 20 ans est significatif et devrait encore nous interpeller cette année.
Saturne, en 2011 était dans le signe de la Balance et devait donc être tourné vers la justice, la lecture des traités, la structuration des alliances. Saturne en Balance ne cherche pas le conflit mais plutôt la diplomatie. Il va tempérer et freiner les ardeurs des révolutionnaires.
Jupiter en Bélier puis en Taureau à mi-année, après avoir généré beaucoup de projets, d'initiative avec un esprit de conquête, devait, à partir de juin 2011 chercher à incarner, à construire, à approfondir ces projets.
Ce passage de Jupiter en Taureau doit nourrir nos projets, développer l'aspect affectif en vue de plus de confort.
Saturne et Jupiter en 2000 |
Ces deux planètes forment entre elles un cycle de 20 ans, dont le dernier a débuté en 2000.
L'Europe est très liée à ce cycle Saturne /Jupiter et les événements marquants se présentent en général au moment des tournants de ce cycle.
Rappelons quelques moments de ce cycle :
Au début du cycle, en 2000 (les deux planètes sont en conjonction, c'est-à dire visibles ensemble dans le ciel), l'Europe fonctionnait avec un noyau central fort de quelques pays.
En 2002, c'est la mise en service de l'euro avec 12 pays , on est toujours en Taureau. Cela crée une nouvelle dynamique de construction : le Taureau est solide. Cette dynamique aurait pu conduire à une politique budgétaire commune et à plus de réalisme au niveau de nos budgets nationaux.
Mais ensuite, l'Europe a pris une orientation différente.
Au semi-carré croissant du cycle (les planètes font un angle de 45 ° entre elles), on ouvre l'Europe à 25 pays.
Au carré croissant, (en 2006, à 90 °), qui est en principe le moment de prendre une forme, de concrétiser le projet, la constitution est soumise à un vote qui génère une grande confusion.
On n'a pas pris une forme pour notre projet, ce qui génère un fort risque de s'attirer de gros ennuis par la suite.
Au trigone (120°), on passe à 27 états.
Au sesqui-carré (135°), le traité de Lisbonne est entériné sans que les peuples soient consultés.
Tout se passe comme si chaque pays se sentait à l'abri, inutile de se fédérer, inutile de chercher à équilibrer les budgets.
Depuis, nous avons crise sur crise. Ni l'Europe, ni l'euro ne sont stables. L'union devait être construite dans l'esprit du Taureau, cela n'a pas été fait : on en paye le prix.
Au moment où en 2011, on arrive à l'opposition (180°), où l'on doit faire le bilan de ce qui a été fait depuis 2000 et le montrer au monde, le résultat est pitoyable.
Ce cycle est également lié à la façon dont nous gérons nos budgets et l'on voit bien que pour l'Europe, cette gestion a été souvent laxiste.
Nous n'avons pas su gérer la phase croissante de ce cycle : nous allons maintenant vers la décroissance et nous avons encore 8 ans devant nous pour terminer le cycle complet, 8 ans pour revenir au projet européen que nous désirons.
Thème de la conjonction Saturne/Jupiter en 2000 |
La crise actuelle le montre bien : nous sommes tous embarqués dans le même bateau. Si un seul pays est défaillant, c'est tout le système qui s'effondre. Cette prise de conscience peut nous aider à surmonter la crise actuelle.
La conférence de Sylvie Lafuente Sampietro devrait nous permettre de voir plus clairement ce qui se joue en 2012.
Nous verrons le 9 décembre ce qui est à l'oeuvre pour cette année et si nous n'avons pas une chance à saisir dans ce moment difficile pour faire ce qui n'a pas été réalisé auparavant et remettre sur pied ce projet magnifique qu'est l'union européenne. La décroissance dans le cycle ne signifie pas inaction, bien au contraire. En tirant les conclusions de la concrétisation ratée en 2006, il est possible de relancer le projet.
Au-delà des sacrifices que chacun est prêt à consentir, le monde nouveau que beaucoup pressentent ou appellent de leurs voeux peut émerger de cette crise.
Et puis, l'Europe n'est qu'une petite partie de notre monde, nous avons donc un horizon beaucoup plus large à embrasser. Le programme est vaste, sans doute trop pour le temps d'une conférence, mais nous en aurons déjà un bel aperçu le soir du 9 décembre.
Pour assister à la conférence de Sylvie Lafuente Sampietro sur l'astrologie mondiale en 2012 ("La révolution en marche") : venez à la Maison du Tourisme de Grenoble, à 20h00, le 9 décembre.
dimanche 27 novembre 2011
20 ans, ça se fête, ou pas ?
Notre association a 20 ans !
20 ans pour proposer des activités, des conférences, des ateliers, des fêtes, des visites, des sorties étoilées.
20 ans au cours desquels se sont succédés des bénévoles qui ont aidé à la faire vivre autour de Sylvie Lafuente Sampietro, notre présidente. La bibliothèque, que nous essayons d'enrichir avec nos découvertes est la sienne à l'origine : elle a donné ses livres d'astrologie pour la démarrer il y a déjà plus de 20 ans !
Les conférences, elle en a donné beaucoup à l'association, avec pour point d'orgue, chaque année, la conférence d'astrologie mondiale. A ce propos, la conférence pour 2012, c'est le 9 décembre !
En octobre, notre petite équipe de bénévoles a réalisé que tout cela dure depuis 20 ans, que nous sommes les continuateurs d'une aventure au long cours...
Tous les mois, nous avons une réunion de l'équipe d'actifs, pour décider de nos futures activités.
La question s'est donc posée : que faisons-nous pour cet anniversaire ?
20 ans, ça peut se fêter !
Quelques idées ont émergé mais aucune n'a fait l'unanimité et nous n'avons ressenti aucun enthousiasme.
Le temps passant, il est devenu clair que l'heure n'était pas à la fête !
Sylvie nous a incités à nous tourner vers l'astrologie : quel est la qualité du moment pour Altaïr ?
Que nous disent les cycles et transits de cette année pour notre association ?
La lune progressée est en maison XII depuis mai 2011 : nous sommes donc dans un moment propice au retour vers l’intériorité et la réflexion.
C’est le début d’un cycle soli-lunaire depuis 2010 (en XI) : les nouveaux désirs pour l'avenir d'Altaïr vont se poser petit à petit.
Saturne est conjoint au Soleil de novembre 2011 à août 2012, ce qui va nécessiter de l’intériorité pour mieux redéfinir nos objectifs.
Pluton est trigone à Jupiter, et ce transit va nous permettre d’élargir notre connaissance.
Conclusion : le retour vers l' intériorité est fort. Il faut donc sans doute respecter la qualité de cette période et ne pas chercher à faire la fête absolument !
Voilà, ce n'est pas le moment, inutile d'insister...
A partir l’automne 2012, l’action devrait repartir, nous verrons si nous avons une belle idée à proposer.
Patience, les projets n'en seront que meilleurs...
Patience, les projets n'en seront que meilleurs...
Je remercie Henri Matisse de m'avoir aidé à illustrer cet article.
dimanche 20 novembre 2011
Le chemin de l'astrologie
Ptolémée |
Durant cinq ans, il est possible d'apprendre les bases de l'astrologie au centre d'astrologie humaniste appliquée de Grenoble.
Cinq ans, cela parait très long avant de commencer !
Mais, pour toutes sortes de raisons, beaucoup se lancent : après tout, pourquoi voir aussi loin ? Il faut déjà voir ce qui se cache derrière cette mystérieuse carte du ciel que les astrologues étudient.
Et puis les cinq ans passent et très rapidement, le temps ne compte plus : parce que dans la carte du ciel, c'est à la rencontre de soi-même que l'on part et c'est tour à tour douloureux, surprenant, magnifique et indispensable.
Très vite, nous comprenons que cette connaissance de l'humain n'a pas de limites, que cet apprentissage peut durer toute notre vie, il y aura toujours quelque chose de nouveau qui nous attend.
Lorsque les cinq années s'achèvent, cela parait trop court, souvent il nous faut reprendre, une année de plus ou deux, pour compléter, pour continuer à comprendre.
Copernic |
Au fur et à mesure de ce parcours, il devient évident que la richesse de cette connaissance astrologique doit être partagée.
Tant d'informations peuvent être fournies à chacun sur son potentiel, sur ses possibilités ignorées, sur la cause de ses souffrances et sur les moments qu'il traverse que le besoin d'aider s'impose.
Alors s'ouvre la possibilité de se former pour aider à son tour, partager sa connaissance.
Une formation de consultant astrologue débute en 2010 !
Encore trois ans, mais la durée n'est plus un obstacle, maintenant nous le savons.
Et une nouvelle aventure commence.
Cette fois, nous ne sommes plus tournés vers nous-mêmes mais vers les autres. Comment les accueillir, les aider sans les accabler, leur donner espoir en gardant la lucidité, leur indiquer les possibilités de leur être ?
Comment leur rendre service et comment gérer en retour ?
Superbe aventure dans laquelle chacun se transforme, revisite ses objectifs, ses peurs et prend confiance.
Donner des consultations n'est pas une expérience à prendre à la légère, il faut réfléchir au cadre, aux règles et aux fondements de son travail.
Puis revisiter ses connaissances orientées vers les questions qui se posent aux hommes et femmes d'aujourd'hui, étudier comment elles peuvent s'insérer dans le monde actuel, réfléchir à ce qui fait notre différence et notre apport en tant qu'astrologues.
Enfin, au terme des trois ans, ces "élèves", dont je fais partie, pourront consulter avec tout le professionnalisme nécessaire. Il ne restera plus comme dans toute profession qu'à acquérir l'expérience...
Dane Rudhyar |
La formation de consultant professionnel est assurée par Sylvie Lafuente Sampietro, dont la connaissance de l'humain, l'expérience et la grande humanité viennent compléter un enseignement très structuré et méthodique. Toutes ces années nous auront permis, grâce à elle, de devenir des êtres humains plus conscients de leur être et de partager cette connaissance. Son école d'astrologie est une très belle école de l'Etre.
La prochaine formation d'astrologue consultant débutera en 2014.
lundi 14 novembre 2011
Voici venir 2012
Le monde peut nous paraître de plus en plus difficile à contrôler, et souvent les catastrophes annoncées peuvent nous laisser entrevoir un avenir où nos repères n’existent plus.
Pour certains, la fin du monde peut être une solution et ils la prédisent même pour 2012.
Cette tentation, si elle est un moyen de ne pas affronter les angoisses que génère notre monde est totalement irréaliste.
L’astrologie peut nous aider à remettre des repères, non pas pour nous repeindre le monde en rose, mais pour nous montrer le monde tel qu’il est et les enjeux qui sont les nôtres. Regarder la situation avec lucidité devrait nous ôter bon nombre d’angoisses.
Et plutôt qu’à la fin du monde, nous sommes invités à assister à la fin d’un monde et à l’émergence d’une nouvelle ère : d’où bien des angoisses face à l’inconnu mais aussi peut-être l’exaltation de pouvoir participer à l’élaboration de ce renouveau.
Sylvie Lafuente Sampietro, dans sa conférence du 9 décembre essaiera de nous aider à décrypter nos difficultés et nos défis pour l’année 2012, pour essayer de leur redonner un peu de cohérence.
Voici comment elle présente sa conférence, sous le titre :" L'année 2012, La révolution en marche".
" Par l’interprétation des aspects de la fin de l’année 2011 et ceux de l’année 2012, nous saisirons les enjeux sociaux, politiques et culturels actuels. Nous étudierons ceci autant sur le plan collectif que dans nos vies individuelles.
L’année 2011 a été parsemée de grandes étapes de changements: de la crise nucléaire, à l’instabilité climatique et économique, aux révolutions des pays arabes.
2012 va nous confronter à des choix et décisions radicales sur le plan de l’organisation mondiale en rapport avec la société technologique qui a émergé à partir des années 1965/1966.
Cette année 2012 nous invite à un tournant décisif sur le plan de nos modes de vie : cette dynamique peut se manifester dans une grande violence, une ambiance révolutionnaire et des choix cruciaux sur le plan politique.
Sur le plan personnel, cette année va nous confronter à nous engager et à prendre position par rapport au monde d’aujourd’hui. Comment canaliser l’innovation ? Quelles décisions prendre pour le futur ? Vers quoi nous engageons nous ? Comment réussir une révolution non violente de nos vies "
Nous n’y trouverons certainement pas de solutions miracles mais des pistes pour comprendre et nous engager dans le monde complexe d’aujourd’hui.
vendredi 11 novembre 2011
Encore plus d'astrologie
Le réseau d'astrologie humaniste s'élargit et développe ses activités.
Avec Marieke de Koning, de nouvelles possibilités de découvrir l'astrologie humaniste vous sont proposées :
Des soirées astrologie à l'espace Bella Vita
Trois soirées ayant pour but de vous faire découvrir une astrologie de qualité :Le 18 novembre "L'astrologie humaniste, c'est quoi ? A quoi ça sert ?"
En réponse à la question : "Qu'est-ce que l'astrologie ?" vous aurez un aperçu de son histoire et comprendrez pourquoi elle a toujours autant fasciné et dérangé.
Et très concrètement, nous verrons quelle est sa pertinence et tout ce qu'elle peut nous apporter aujourd'hui.
2 décembre "Comment le soleil et la lune rythment nos vies ?"
A travers l'observation de la lune, vous découvrirez comment l'astrologie nous donne accès à tout ce qui rythme nos vies.
C'est l'occasion aussi d'aborder le zodiaque et ces 12 énergies qui nous habitent tous.
13 janvier "Comment je vis mon thème astral ?"
Le thème astral de naissance nous indique notre potentiel.
Lors de cette soirée, vous pourrez faire le point : où en suis-je du vécu de mon potentiel ? Quelle partie de moi dirige ma vie ?"
Qui est Marieke de Koning ?
Si vous ne la connaissez pas encore, elle est passionnée d'astrologie depuis plus de 20 ans, elle a été formée en Astrologie Humaniste Appliquée et en Astrologie Structurale. Consultante diplômée depuis 2005, elle est formatrice agréée en Astrologie Humaniste Appliquée et exerce principalement à Grenoble en collaboration avec Sylvie Lafuente Sampietro, à Paris et Montpellier.
Modalités de ces soirées :
Elles débutent à 20h00
Le coût de la participation est de 10 €
Le lieu : Espace Bella Vita - ZA de Bresson - 38660 Le Touvet (Tel : 04 76 04 83 08)
Il est conseillé de réserver : Marieke de Koning (Tel : 06 87 11 87 14)
Marieke vous propose également ses
Soirées astrologiques au Clair de Lune :
Découvrir l'astrologie par la lecture du zodiaque, ces 12 énergies qui rythment le cycle annuel. Sentir que tous les signes du zodiaque nous habitent et pas seulement notre " signe solaire ". Comprendre la complexité de notre nature en lien avec les planètes. Saisir le mouvement de la vie grâce à une astrologie incarnée et
dynamique.
Se nourrir
L'occasion de partager entre amis un repas composé spécialement par Laurent sur le thème de la
soirée. En profiter pour passer un moment convivial ou faire de nouvelles rencontres.
Quand :
Mardi 6 décembre : l'axe sagittaire/gémeaux
Mardi 10 janvier : l'axe capricorne/cancer
Mardi 7 février : l'axe verseau/ lion
Tarif :
incluant un plat, un dessert, une boisson chaude
et l'animation astrologique : 25€
Restaurant Bio " Au Clair de Lune "
54, rue Très Cloîtres - 38000 Grenoble
Tél : 04 76 246 117
N'oubliez pas de réserver !
dimanche 6 novembre 2011
Voir et être
Dans son livre : Le dialogue, François Cheng nous fait partager son expérience des deux cultures qui ont forgé sa personnalité, la culture française et la culture chinoise.
Et le passage ci-dessous fut pour moi d'une grande aide. Il nous parle à la fois de la force du Verbe, du chemin de la connaissance, et au final, du sens de la vie :
"Qing-deng fixe de manière abrupte, les trois étapes de la perception et de la connaissance :
Voir la montagne
Ne plus voir la montagne
Re-voir la montagne.
La première étape indique l'état ordinaire dans lequel la montagne s'offre à notre vue sous son aspect extérieur auquel on s'habitue, sans se demander d'où vient le mystère de sa présence, quelle richesse nous pouvons tirer d'un lien secret avec elle. La deuxième étape est l'état d'obscurité, voire d'aveuglement dans lequel on se trouve; on est contraint d'exercer le troisième oeil, qui apprend à voir la présence de l'autre de l'intérieur, d'assister à ce par quoi l'autre advient, et, du coup, à voir ce par quoi soi-même advient. Parvenu à la troisième étape, le sujet ne se trouve plus dans une position de vis-à-vis par rapport à l'objet, il se laisse pénétrer par l'autre en sorte que sujet et objet sont dans un devenir réciproque, un va-et-vient de présence à présence. Le revoir est une illumination qui rappelle que le propos de la vraie vie n'est pas la domination mais la communion. tout se passe comme si l'être n'était pas perçu comme une donnée légitime, un dû; il faut connaître une sorte d'effacement originel avant d'accéder à l'être, au voir, au pouvoir de chanter."
François Cheng (Le dialogue, Desclées de Brouwer)
Et pour continuer avec le verbe voir, une autre artiste, française ayant appris durant 10 ans la calligraphie auprès des maîtres chinois, et dont le parcours est une aventure tout aussi étonnante, nous livre également un peu de sa sagesse :
"Après toutes ces années de pratique, la peinture me permet aujourd'hui d'exprimer cette voie intérieure qui n'est ni orientale, ni occidentale mais humaine et universelle; Maître Huang me disait : "Il faut essayer de pénétrer l'ordre secret des choses et de prendre modèle sur la nature du ciel. C'est un modèle de grandeur, de vide et un générateur d'absolu. Ce n'est qu'en suivant sa voie que l'on peut s'approcher de l'Etre."
"Pour moi, la beauté se trouve aussi bien à la cime d'une montagne, sur une tige de rhubarbe ou un navet de potager ! Au gré du souffle du pinceau, je vais donc m'attacher à explorer le mystère végétal, le génie propre à chaque être : la pudeur discrète d'un brin d'herbe, l'intimité partagée de deux bourgeons en conversation, l'humeur impétueuse d'un bois mort. Rien à voir avec le "naturalisme", mais une tentative, une traduction visible de l'ossature cachée des choses. Goûter à l'émerveillement de ce qui est, de ce qui devient, comprendre les forces qui façonnent..."
et Dialogue de François Cheng, ainsi que ses romans : Le dit du Tianyi et L'éternité n'est pas de trop.
Ces artistes sont des passeurs entre la culture chinoise et la culture française.
Ces artistes sont des passeurs entre la culture chinoise et la culture française.
samedi 29 octobre 2011
Il fait froid
C'est le moment de partager cet amour humble et doux, fier et éternel que Victor Hugo nous offre si généreusement. Ce poème donne de la force...
Il fait froid
L'hiver blanchit le dur chemin
Tes jours aux méchants sont en proie.
La bise mord ta douce main ;
La haine souffle sur ta joie.
La neige emplit le noir sillon.
La lumière est diminuée...
Ferme ta porte à l'aquilon !
Ferme ta vitre à la nuée !
Et puis laisse ton cœur ouvert !
Le cœur, c'est la sainte fenêtre.
Le soleil de brume est couvert ;
Mais Dieu va rayonner peut-être !
Doute du bonheur, fruit mortel ;
Doute de l'homme plein d'envie ;
Doute du prêtre et de l'autel ;
Mais crois à l'amour, ô ma vie !
Crois à l'amour, toujours entier,
Toujours brillant sous tous les voiles !
A l'amour, tison du foyer !
A l'amour, rayon des étoiles !
Aime, et ne désespère pas.
Dans ton âme, où parfois je passe,
Où mes vers chuchotent tout bas,
Laisse chaque chose à sa place.
La fidélité sans ennui,
La paix des vertus élevées,
Et l'indulgence pour autrui,
Eponge des fautes lavées.
Dans ta pensée où tout est beau,
Que rien ne tombe ou ne recule.
Fais de ton amour ton flambeau.
On s'éclaire de ce qui brûle.
A ces démons d'inimitié
Oppose ta douceur sereine,
Et reverse leur en pitié
Tout ce qu'ils t'ont vomi de haine.
La haine, c'est l'hiver du cœur.
Plains-les ! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur ;
Bel arc-en-ciel, sors de l'orage !
Garde ton amour éternel.
L'hiver, l'astre éteint-il sa flamme ?
Dieu ne retire rien du ciel ;
Ne retire rien de ton âme !
Tes jours aux méchants sont en proie.
La bise mord ta douce main ;
La haine souffle sur ta joie.
La neige emplit le noir sillon.
La lumière est diminuée...
Ferme ta porte à l'aquilon !
Ferme ta vitre à la nuée !
Et puis laisse ton cœur ouvert !
Le cœur, c'est la sainte fenêtre.
Le soleil de brume est couvert ;
Mais Dieu va rayonner peut-être !
Doute du bonheur, fruit mortel ;
Doute de l'homme plein d'envie ;
Doute du prêtre et de l'autel ;
Mais crois à l'amour, ô ma vie !
Crois à l'amour, toujours entier,
Toujours brillant sous tous les voiles !
A l'amour, tison du foyer !
A l'amour, rayon des étoiles !
Aime, et ne désespère pas.
Dans ton âme, où parfois je passe,
Où mes vers chuchotent tout bas,
Laisse chaque chose à sa place.
La fidélité sans ennui,
La paix des vertus élevées,
Et l'indulgence pour autrui,
Eponge des fautes lavées.
Dans ta pensée où tout est beau,
Que rien ne tombe ou ne recule.
Fais de ton amour ton flambeau.
On s'éclaire de ce qui brûle.
A ces démons d'inimitié
Oppose ta douceur sereine,
Et reverse leur en pitié
Tout ce qu'ils t'ont vomi de haine.
La haine, c'est l'hiver du cœur.
Plains-les ! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur ;
Bel arc-en-ciel, sors de l'orage !
Garde ton amour éternel.
L'hiver, l'astre éteint-il sa flamme ?
Dieu ne retire rien du ciel ;
Ne retire rien de ton âme !
dimanche 23 octobre 2011
L'énergie vitale
Après mon expérience de médecine traditionnelle coréenne, je me suis un peu penchée sur les approches très différentes des médecines orientales et occidentales. Je suis interpellée en particulier par cette énergie si fondamentale pour les Orientaux et que nous ne retrouvons pas dans notre façon d'envisager la santé.
Commençons par la définition de cette énergie, de ce souffle telle que la donne Wikipedia :
"Le qi « souffle, énergie » ou ki , est une notion essentielle de la culture sino-japonaise qui désigne un principe fondamental formant et animant l'univers et la vie.
Dans cette approche spirituelle, le qi englobe tout l'univers et relie les êtres et les choses entre eux. Dans un organisme vivant, il circule à l'intérieur du corps par des méridiens qui se recoupent tous dans le « centre des énergies » appelé « champ du cinabre», seika tanden au Japon et dāntián en Chine. Il est présent dans toutes les manifestations de la nature.
La notion qi n'a aucun équivalent précis en Occident. On peut toutefois noter de nombreux liens de convergence avec la notion grecque de pneuma πνεῦμα (traduite par « souffle »), et dans la même optique avec la notion d'esprit en latin « spiritus » (dérivé de spirare = souffler) qui signifie souffle, vent.
Plusieurs concepts de la philosophie indienne s'en rapprochent, tels que le prana, le soma ou l'ojas."
J'ai trouvé des entretiens sur le site cles.com avec un médecin belge qui essaie de faire le lien et qui explique bien les limites dans lesquelles s'est enfermée notre médecine et pourquoi nous sommes conduits à aller chercher dans la médecine orientale la cohérence qui peut nous manquer.
Il s'agit de Thierry Janssen, chirurgien réputé en Belgique qui a tout abandonné pour se former aux médecines traditionnelles et est devenu psychothérapeute. Voici quelques extraits que j'ai trouvés significatifs :
Thierry Janssen :
Nous savons désormais que toute réalité est information, que l’être humain sait traiter l’information de façon symbolique, par le langage, la pensée, la volonté, et que cela agit sur ses mécanismes physiologiques. Mais instantanément, ces derniers agissent en retour sur l’esprit. L’esprit agit sur le corps et le corps agit sur l’esprit, c’est inséparable. Avoir des pensées positives peut m’aider à réparer mes cellules, mais pratiquer la respiration méditative peut m’aider à clarifier ma pensée. Voilà pourquoi j’ai bâti mon livre, La solution intérieure, en trois parties : 1°) Une médecine de l’esprit pour soigner le corps, 2°) Une médecine du corps pour soigner l’esprit, 3°) Une médecine de l’énergie, car le concept d’énergie est celui qui permet de faire un lien entre ces deux pôles. Un être humain, c’est une globalité : de la pensée, des croyances, des émotions, un corps. Comprendre la pleine santé, c’est avoir l’ambition d’aborder cette globalité. Le grand Linus Pauling, prix Nobel de chimie et prix Nobel de la paix, disait : « La vie, ce ne sont pas les molécules, mais les liens entre les molécules. » La vie, c’est l’interaction qui existe entre vous et moi, à l’instant même. Indépendamment de tout lien, nous ne sommes pas vivants.
Nouvelles Clés : Le mot « énergie » revient dans toutes les bouches. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Thierry Janssen : Dans nos systèmes de pensée médicaux occidentaux, basés sur un dualisme dichotomique entre corps et esprit, nous n’avons plus de modèle pour exprimer le lien qui existe entre les deux - et entre toutes choses finalement. Les approches qui se veulent holistiques sont obligées, dirait-on, d’aller chercher des modèles en Extrême-Orient, parce que là-bas, la pensée n’ayant pas été dans cette voie de dichotomie, elle a gardé une manière d’exprimer le continuum entre corps et esprit - et entre tous les niveaux du vivant. Or, on constate que, tant du côté de la Chine que de l’Inde, cette liaison est résumée sous la forme de concepts que l’on traduit chez nous par « énergie ». Les Chinois parleront du qi, les Indiens du prana, et nous, Occidentaux, nous avons beaucoup de mal à comprendre, cherchant à savoir s’il s’agit d’une énergie électromagnétique, ou nucléaire, ou mécanique, ou calorique... Et nous ne trouvons pas. Nous devrions nous rappeler qu’énergie vient du grec energia, qui veut simplement dire « force en action ». Ce concept flou permet à toutes ces médecines plus intuitives et holistiques - justement grâce à son imprécision - de montrer qu’elles agissent à tous les niveaux de l’individu, sans le cloisonner. C’est un continuum entre matière et pensée.
Selon l’équation d’Einstein, E = MC2, il y a équivalence entre matière et énergie, celle-ci se présentant tantôt comme « en réserve », tantôt comme « en action », tantôt comme les deux à la fois. C’est ce que veulent nous montrer les médecines orientales. Quand elles agissent sur le qi ou le prana (par l’acupuncture, ou les exercices respiratoires du yoga, ou le qi qong et son dérivé taï-chi), elles permettent une fluidité parfaite entre tous les niveaux de l’individu, entre sa pensée et son intellect, entre sa détente mentale et sa relaxation corporelle.
N. C. : Mais la vision scientifique d’aujourd’hui ne distingue-t-elle pas, d’une part, la matière/énergie (E=MC2), d’autre part, l’information (d’énergie nulle et donc démultipliable à l’infini) ? D’ailleurs, ne retrouve-t-on pas là un savoir ancien : ainsi, quand j’ai la sensation de « manquer d’énergie », je dis : « J’aimerais retrouver la forme » - or, la forme, c’est de l’information, pas de la matière/énergie !
T. J. : Oui ! Et j’ai justement le sentiment que l’Occident et la médecine occidentale trouveront leur nouveau souffle quand ils accepteront de se mettre à l’ère... où nous sommes déjà, c’est-à-dire à l’ère de l’information. Or, c’est très curieux : la médecine n’en est pas encore là. Elle utilise certes des instruments « informatiques », mais dans sa vision profonde, l’inertie la maintient dans l’ère précédente, qui était mécanique. Pour reprendre votre question, E=MC2, c’est l’idée que la matière est de l’énergie condensée, et le principe organisateur de cette matière/énergie est en effet de l’information. Donc matière, énergie et information sont trois façons d’aborder la nature des choses. Et il est amusant de voir que le problème de l’Occident, qui est en même temps son avantage, c’est qu’il a éprouvé le besoin d’explorer chacune de ces facettes le plus loin qu’il a pu, séparément du reste. Ce faisant, il a réussi à développer la science et toutes les technologies modernes, mais il s’est aussi enfermé dans des modes d’existence et d’expérience cloisonnés. Les Extrême-Orientaux n’ont pas atteint notre niveau technologique, précisément parce qu’ils n’ont jamais séparé comme nous la nature des choses en concepts distincts. L’avantage de cette limite, c’est qu’ils n’ont pas perdu le continuum et qu’ils interviennent, avec un seul outil (qi, prana... ou pneuma comme nos anciens Grecs), simultanément aux différents niveaux de l’être. Cette convergence, c’est ce que notre psycho-neuro-immunologie commence à retrouver, montrant comment on passe du psychisme au système nerveux, puis descendant jusqu’à l’expression cellulaire et génétique du corps."
Pour lire l'intégralité des deux entretiens : http://www.cles.com/entretiens/article/pour-retrouver-la-vraie-sante
Et enfin, terminons par ces deux phrases pour mieux sentir ce souffle universel grâce à toute la poésie des textes orientaux :
"Le souffle (prana) habite tous les êtres, tel un père habitant son fils. Il régit toutes choses, Seigneur universel il règne sur tout ce qui existe, animé ou inanimé." (Atharva-Veda , 11,4).
"Chevauche le souffle comme ta seule monture, navigue sur le courant de la Haute Pureté, réponds à l'appel, élégant et allègre !". (Poésie chinoise)
Commençons par la définition de cette énergie, de ce souffle telle que la donne Wikipedia :
"Le qi « souffle, énergie » ou ki , est une notion essentielle de la culture sino-japonaise qui désigne un principe fondamental formant et animant l'univers et la vie.
Dans cette approche spirituelle, le qi englobe tout l'univers et relie les êtres et les choses entre eux. Dans un organisme vivant, il circule à l'intérieur du corps par des méridiens qui se recoupent tous dans le « centre des énergies » appelé « champ du cinabre», seika tanden au Japon et dāntián en Chine. Il est présent dans toutes les manifestations de la nature.
La notion qi n'a aucun équivalent précis en Occident. On peut toutefois noter de nombreux liens de convergence avec la notion grecque de pneuma πνεῦμα (traduite par « souffle »), et dans la même optique avec la notion d'esprit en latin « spiritus » (dérivé de spirare = souffler) qui signifie souffle, vent.
Plusieurs concepts de la philosophie indienne s'en rapprochent, tels que le prana, le soma ou l'ojas."
J'ai trouvé des entretiens sur le site cles.com avec un médecin belge qui essaie de faire le lien et qui explique bien les limites dans lesquelles s'est enfermée notre médecine et pourquoi nous sommes conduits à aller chercher dans la médecine orientale la cohérence qui peut nous manquer.
Il s'agit de Thierry Janssen, chirurgien réputé en Belgique qui a tout abandonné pour se former aux médecines traditionnelles et est devenu psychothérapeute. Voici quelques extraits que j'ai trouvés significatifs :
Thierry Janssen :
Nous savons désormais que toute réalité est information, que l’être humain sait traiter l’information de façon symbolique, par le langage, la pensée, la volonté, et que cela agit sur ses mécanismes physiologiques. Mais instantanément, ces derniers agissent en retour sur l’esprit. L’esprit agit sur le corps et le corps agit sur l’esprit, c’est inséparable. Avoir des pensées positives peut m’aider à réparer mes cellules, mais pratiquer la respiration méditative peut m’aider à clarifier ma pensée. Voilà pourquoi j’ai bâti mon livre, La solution intérieure, en trois parties : 1°) Une médecine de l’esprit pour soigner le corps, 2°) Une médecine du corps pour soigner l’esprit, 3°) Une médecine de l’énergie, car le concept d’énergie est celui qui permet de faire un lien entre ces deux pôles. Un être humain, c’est une globalité : de la pensée, des croyances, des émotions, un corps. Comprendre la pleine santé, c’est avoir l’ambition d’aborder cette globalité. Le grand Linus Pauling, prix Nobel de chimie et prix Nobel de la paix, disait : « La vie, ce ne sont pas les molécules, mais les liens entre les molécules. » La vie, c’est l’interaction qui existe entre vous et moi, à l’instant même. Indépendamment de tout lien, nous ne sommes pas vivants.
Nouvelles Clés : Le mot « énergie » revient dans toutes les bouches. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Thierry Janssen : Dans nos systèmes de pensée médicaux occidentaux, basés sur un dualisme dichotomique entre corps et esprit, nous n’avons plus de modèle pour exprimer le lien qui existe entre les deux - et entre toutes choses finalement. Les approches qui se veulent holistiques sont obligées, dirait-on, d’aller chercher des modèles en Extrême-Orient, parce que là-bas, la pensée n’ayant pas été dans cette voie de dichotomie, elle a gardé une manière d’exprimer le continuum entre corps et esprit - et entre tous les niveaux du vivant. Or, on constate que, tant du côté de la Chine que de l’Inde, cette liaison est résumée sous la forme de concepts que l’on traduit chez nous par « énergie ». Les Chinois parleront du qi, les Indiens du prana, et nous, Occidentaux, nous avons beaucoup de mal à comprendre, cherchant à savoir s’il s’agit d’une énergie électromagnétique, ou nucléaire, ou mécanique, ou calorique... Et nous ne trouvons pas. Nous devrions nous rappeler qu’énergie vient du grec energia, qui veut simplement dire « force en action ». Ce concept flou permet à toutes ces médecines plus intuitives et holistiques - justement grâce à son imprécision - de montrer qu’elles agissent à tous les niveaux de l’individu, sans le cloisonner. C’est un continuum entre matière et pensée.
Selon l’équation d’Einstein, E = MC2, il y a équivalence entre matière et énergie, celle-ci se présentant tantôt comme « en réserve », tantôt comme « en action », tantôt comme les deux à la fois. C’est ce que veulent nous montrer les médecines orientales. Quand elles agissent sur le qi ou le prana (par l’acupuncture, ou les exercices respiratoires du yoga, ou le qi qong et son dérivé taï-chi), elles permettent une fluidité parfaite entre tous les niveaux de l’individu, entre sa pensée et son intellect, entre sa détente mentale et sa relaxation corporelle.
N. C. : Mais la vision scientifique d’aujourd’hui ne distingue-t-elle pas, d’une part, la matière/énergie (E=MC2), d’autre part, l’information (d’énergie nulle et donc démultipliable à l’infini) ? D’ailleurs, ne retrouve-t-on pas là un savoir ancien : ainsi, quand j’ai la sensation de « manquer d’énergie », je dis : « J’aimerais retrouver la forme » - or, la forme, c’est de l’information, pas de la matière/énergie !
T. J. : Oui ! Et j’ai justement le sentiment que l’Occident et la médecine occidentale trouveront leur nouveau souffle quand ils accepteront de se mettre à l’ère... où nous sommes déjà, c’est-à-dire à l’ère de l’information. Or, c’est très curieux : la médecine n’en est pas encore là. Elle utilise certes des instruments « informatiques », mais dans sa vision profonde, l’inertie la maintient dans l’ère précédente, qui était mécanique. Pour reprendre votre question, E=MC2, c’est l’idée que la matière est de l’énergie condensée, et le principe organisateur de cette matière/énergie est en effet de l’information. Donc matière, énergie et information sont trois façons d’aborder la nature des choses. Et il est amusant de voir que le problème de l’Occident, qui est en même temps son avantage, c’est qu’il a éprouvé le besoin d’explorer chacune de ces facettes le plus loin qu’il a pu, séparément du reste. Ce faisant, il a réussi à développer la science et toutes les technologies modernes, mais il s’est aussi enfermé dans des modes d’existence et d’expérience cloisonnés. Les Extrême-Orientaux n’ont pas atteint notre niveau technologique, précisément parce qu’ils n’ont jamais séparé comme nous la nature des choses en concepts distincts. L’avantage de cette limite, c’est qu’ils n’ont pas perdu le continuum et qu’ils interviennent, avec un seul outil (qi, prana... ou pneuma comme nos anciens Grecs), simultanément aux différents niveaux de l’être. Cette convergence, c’est ce que notre psycho-neuro-immunologie commence à retrouver, montrant comment on passe du psychisme au système nerveux, puis descendant jusqu’à l’expression cellulaire et génétique du corps."
Pour lire l'intégralité des deux entretiens : http://www.cles.com/entretiens/article/pour-retrouver-la-vraie-sante
Et enfin, terminons par ces deux phrases pour mieux sentir ce souffle universel grâce à toute la poésie des textes orientaux :
"Le souffle (prana) habite tous les êtres, tel un père habitant son fils. Il régit toutes choses, Seigneur universel il règne sur tout ce qui existe, animé ou inanimé." (Atharva-Veda , 11,4).
"Chevauche le souffle comme ta seule monture, navigue sur le courant de la Haute Pureté, réponds à l'appel, élégant et allègre !". (Poésie chinoise)
dimanche 16 octobre 2011
"Tous les hommes sont frères"
Le mouvement des "Indignés" prend de l'ampleur un peu partout et bien sûr, leur mouvement nous ramène au petit livre de Stéphane Hessel : "Indignez-vous", à l'insurrection pacifique et à la non-violence :
"Il faut comprendre que la non-violence tourne le dos à l'espoir. Il faut lui préférer l'espérance, l'espérance de la non-violence. C'est le chemin que nous devons apprendre à suivre, aussi bien du côté des oppresseurs que des opprimés, il faut arriver à une négociation pour faire disparaître l'oppression; c'est ce qui permettra de ne plus avoir de violence terroriste. C'est pourquoi il ne faut pas laisser s'accumuler trop de haine."
Chemin aride que celui de la non-violence, parce que contraire à nos comportements naturels et nécessitant un travail sur soi important. Qui mieux que Gandhi pour nous en parler, dans "Tous les hommes sont frères" :
"De même qu'il faut apprendre à tuer pour pratiquer l'art de la violence, de même on doit savoir se préparer à mourir pour s'entraîner à la non-violence.
La violence ne libère pas de la peur, mais elle cherche à combattre la cause de la peur.
Au contraire, la non-violence est exempte de toute peur. Le non-violent doit se préparer aux sacrifices les plus exigeants pour s'affranchir de la crainte. Il ne se demande pas s'il va y perdre sa maison, sa fortune ou sa vie. S'il n'a pas surmonté toute appréhension, il ne peut pratiquer l'ahimsa (non-violence) à la perfection.
Ce n'est pas être non-violent que de se contenter d'aimer ceux qui nous aiment. La non-violence commence à partir de l'instant où l'on aime ceux qui nous haïssent.
Je n'ignore rien des difficultés de ce grand commandement d'amour mais n'en n'est-il pas ainsi de toutes les grandes choses qui sont bonnes. La plus difficile de toutes est d'aimer ses ennemis, mais si nous voulons vraiment y arriver, la grâce de Dieu viendra nous aider à surmonter les obstacles les plus redoutables."
Ces réflexions peuvent nous aider à avancer vers 2012 qui s'annonce comme une année difficile durant laquelle les risques de violence seront très forts.
Voici comment Sylvie lafuente Sampietro envisage l'année 2012 dans la présentation de sa conférence d'astrologie mondiale :
"2012 va nous confronter à des choix radicaux en rapport avec la société technologique en émergence depuis 1966. Cette année 2012 nous invite à un tournant décisif sur le plan de nos modes de vie : cette dynamique peut se manifester dans une grande violence, une ambiance d'insurrection et des choix cruciaux sur le plan politique. Elle va nous confronter à nous engager et à prendre position.
Comment canaliser l'innovation ? Quelles décisions prendre pour le futur ? Vers quoi nous engageons-nous ? Comment réussir une révolution non violente dans nos vies ?"
Le défi est de taille et nous en saurons davantage le 9 décembre lors de cette conférence, dont le titre est : "L'année 2012 : la révolution en marche".
Inscriptions pour la conférence :
Librairie l'Or du temps ou centre d'astrologie humaniste appliquée.
La conférence est organisée par l'association Altaïr.
Renseignements sur le site du centre d'astrologie :http://www.astrologie-humaniste-appliquee.fr/
dimanche 9 octobre 2011
Expositions d'automne
L'association Hoka a investi les murs de notre local !
Elle nous plonge dans les deux régions himalayennes du Ladakh et du Zanskar.
Bien sûr, les montagnes et leurs univers minéral sont présentes. Mais ce qui frappe d'abord, ce sont les présences, des enfants, des hommes, des femmes, des lamas. Et le Bouddha au centre, bouddha du futur ou Maitreya, qui est l'incarnation de l'amour universel qui règnera sur terre quand tous les problèmes du monde humain auront été résolus. Tous ces visages sont rayonnants : la vie n'est pas facile pour eux mais ils éclairent les murs du local. Difficile alors de ne pas ressentir l'humanité et la bienveillance qui est la leur.
Ils viennent à notre rencontre, nous les accueillons avec joie.
Et puisque je parle de cette exposition, je voudrais évoquer également une exposition qui se tient à Paris.
A l'occasion de la sortie en France du livre rouge de C. G. Jung, le musée Guimet expose l'original du livre ainsi que des œuvres en correspondance avec ce livre.
Si vous suivez les cours de Sylvie Lafuente Sampietro, vous intéressez à l'astrologie humaniste, ou à la psyché, vous connaissez certainement l’œuvre de C.G. JUNG et son apport à la psychologie.
Si vous ne connaissez pas l'histoire de ce psychanalyste, je vous conseille d'écouter l'émission "Les racines du ciel" sur Jung et le livre rouge que l'on peut encore écouter sur le site :emission-les-racines-du-ciel
Ou bien de lire "Ma vie" de C. G. Jung, livre passionnant où il raconte sa vie, ses combats et ses découvertes.
Le livre rouge, quant à lui, représente l'aventure vécue et retracée par Jung entre les années 1913 et 1920 : des rêves, des visions retranscrites sous forme de textes, de dessins, de peintures, de mandalas. Œuvre très riche et semble-t-il, pour ceux qui l'ont lue, expérience très forte.
Ce livre est édité en français depuis le mois d'août.
Et le musée Guimet en a fait une exposition dont on peut avoir une idée en allant sur le site du musée. Un petit livret reprend les textes et œuvres présentées dans l'exposition, visible ici :livre rouge au musée Guimet .
Pour compléter, trois citations qui me paraissent intéressantes pour comprendre, et peut-être aller plus loin :
- La présentation de l'exposition du musée Guimet
Jung a joué un rôle crucial dans la formation de la psychologie, de la psychothérapie et de la psychiatrie contemporaines, et un grand nombre de représentants de la psychologie analytique dans le monde se
réclament de lui.
Son œuvre a exercé une influence encore plus vaste en dehors des milieux spécialisés et ses idées ont été largement divulguées, que ce soit dans le domaine de l’art, des sciences humaines, du cinéma ou de la culture populaire.
Jung a par ailleurs été l’un des promoteurs les plus zélés de la pensée asiatique qu’il a fait connaître au public occidental. Son œuvre psychologique a permis à de nombreuses personnes de redonner un sens à leur vie. Toutefois, cette œuvre se fondait sur une cosmologie personnelle que seuls quelques rares privilégiés ont pu entrapercevoir.
Le Livre Rouge: Liber Novus, dont la récente publication a été unanimement saluée par le public international, en constituait l’élément central. L’ouvrage original calligraphié ainsi que des œuvres symboliques qui lui sont rattachées sont exposés ici pour la première fois en France."
- Deux citations extraites de "Ma vie" et du "Mysterium":
Ou encore :
"Ce que j'appelle l'inconscient collectif, c'est ce que les Anciens appelaient l'âme du monde."
(Citations extraites de l'article consacré au livre rouge par M. Cazenave dans le Monde des religions de septembre).
- Un petit extrait du Livre rouge, présenté dans l'émission "Les racines du ciel" et dont le thème est la vision du meurtre du héros :
"Mais la nuit suivante, j'eus une vision.
J'étais avec un jeune homme sur une haute montagne. C'était avant l'aurore. A l'est, le ciel était déjà clair. Alors retentit par-delà les montagnes le cor de Siegfried en un son d'allégresse. Nous sûmes alors que notre ennemi mortel arrivait. Nous étions armés, aux aguets sur un étroit sentier rocheux, afin de l'assassiner. Alors nous le vîmes venir très haut au-dessus des montagnes, sur un char fait d'ossements mortuaires. Il descendit, armé et superbe, au-dessus de roches escarpées et arriva sur l'étroit sentier où, cachés, nous l'attendions.
lorsqu'il tourna à un angle devant nous, nous fîmes feu simultanément et il tomba, touché à mort. Après quoi, je repris la fuite, tandis qu'une pluie monstrueuse s'abattait avec fracas.
Ensuite, j'endurai un tourment mortel et je sentis de manière certaine qu'il me faudrait me tuer moi-même si je ne parvenais pas à résoudre l'énigme du meurtre du héros.
Alors j'eus une seconde vision.
Je vis un magnifique jardin dans lequel allaient des formes vêtues de soie blanche, chacune entourée d'enveloppes aux lueurs colorées, les unes rougeâtres, les autres bleuâtres ou verdâtres.
Je sais que j'ai franchi la ligne : par la faute, je suis devenu un nouveau-né."
Je sais que j'ai franchi la ligne : par la faute, je suis devenu un nouveau-né."
Quelques informations pratiques :
Les deux premières photos ci-dessus proviennent du site de l'association HOKA : http://associationhoka.blogspot.com/
Les trois suivantes sont des reproductions d’œuvres de Jung, extraites du livre rouge
L'exposition se tient jusqu'au 7 novembre au musée Guimet.
Nous n'avons pas pour le moment acquis le livre rouge pour la bibliothèque d'Altaïr (en partie à cause de son coût élevé ).
Et l'exposition sur le Ladakh et le Zanskar restera sans doute sur nos murs jusqu'à la fin novembre : venez en profiter !
Les deux premières photos ci-dessus proviennent du site de l'association HOKA : http://associationhoka.blogspot.com/
Les trois suivantes sont des reproductions d’œuvres de Jung, extraites du livre rouge
L'exposition se tient jusqu'au 7 novembre au musée Guimet.
Nous n'avons pas pour le moment acquis le livre rouge pour la bibliothèque d'Altaïr (en partie à cause de son coût élevé ).
Et l'exposition sur le Ladakh et le Zanskar restera sans doute sur nos murs jusqu'à la fin novembre : venez en profiter !
dimanche 2 octobre 2011
Carnet de voyage
Avant de vous reparler des activités de notre association (n'oubliez pas en particulier de venir voir les photos sur le Ladakh et le Zanskar), je souhaiterais vous faire partager quelques moments de mon voyage en Corée du Sud.
Tout d'abord un séjour dans la ville de Gyeongju pour plonger dans l'histoire et la dynastie des Sylla qui régna sur la Corée du Ve au XI e siècles de notre ère chrétienne.
Cette époque est présente partout dans la ville : je retiens ici l'observatoire Cheomseongdae, qui date de 650, et permettait d'observer les étoiles, tout en étant bâti avec des nombres symboliques :
La tour est composée de 362 morceaux de granite qui signifient les 362 jours de l'année lunaire. Elle est aussi composée de 27 couches circulaires de pierres (la reine Seonduk fut le 27e dirigeant de Silla) sur une structure rectangulaire. 12 de ces couches sont sous la fenêtre, 3 composent la fenêtre, et 12 sont au-dessus de la fenêtre. Le chiffre 12 représente les 12 mois de l'année.
Voici un monument qui m'a rappelé le lien entre tous ces hommes qui ont observé et observent le ciel, quelle que soit l'époque et le lieu sur notre terre.
Le Cheomseongdae est le plus ancien observatoire astronomique de l'Asie de l'Est, et l'on pense qu'il était tout autant utilisé pour l'astronomie que pour l'astrologie, les deux disciplines étant intimement liées en Asie comme en Europe à cette époque.
Le bouddhisme fait partie de la culture coréenne et a été introduit au cours de cette période de la dynastie des Sylla.
J'ai vécu des instants de grande sérénité dans le temple bouddhiste de Bulguksa, habituellement envahi par les touristes, mais exceptionnellement calme à notre passage, le matin. Et grâce à la récitation des sutras par les moines, à la beauté du lieu , ce fut pour nous un moment de plénitude très rare.
Ce temple, construit en 750, a été détruit par les japonais puis reconstruit selon les plans d'origine. C'est un magnifique monument.
La visite au médecin traditionnel fut aussi un moment fort. Pas de vieux médecin à barbe dans un cabinet poussiéreux, mais un médecin jeune et souriant dans un grand cabinet clair et moderne.
De l'observation du pouls et de la langue, il détermine l'état de déséquilibre et l'état émotionnel où vous vous trouvez.
Puis il vous dirige vers des séances d'acupuncture et des traitements à base de plantes. Vous n'êtes pas ici traité pour un organe malade mais pour l'ensemble de vos déséquilibres qui peuvent vous conduire à des pathologies.
La justesse de son analyse m'a beaucoup impressionnée.
Assez proche, me semble-t-il, de la médecine chinoise, cette consultation fut un grand moment, même si j'ai regretté de ne pas parler coréen pour mieux saisir tout son diagnostic !
Voilà un beau complément, je crois, à notre médecine occidentale. Et un complément également à l'apport de l'astrologie qui pointe nos périodes de faiblesse et peut nous aider à les transformer en forces nouvelles.
Ces quelques instants saisis lors de mon voyage reflètent une image différente de la Corée du Sud, qui est aussi un pays où la technologie et le service sont omniprésents. Les gratte-ciel de Seoul ne m'ont pas plus impressionnée que les petits harubang de l'île de Jeju qui partout protègent hommes et habitations : ces sculptures de basalte ponctuent toute l'île de leur rassurante présence.
Fort heureusement, sous la frénésie de consommation propre à notre époque et à laquelle la Corée du Sud est parfaitement adaptée, il reste toute une histoire, une identité et une grande richesse à découvrir.
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