dimanche 25 mai 2014

L'attention


L'attention, à ce qui nous entoure, à notre monde, aux autres, à nous-mêmes, et à tout ce que nous vivons, à chaque instant. L'attention et pas l'indifférence, et pas non plus les jugements divers et variés que nous portons en permanence. L'attention pour être vivants et conscients.


"Nous pouvons mettre de côté les armes du jugement et leur préférer l'attention. Quand nous sommes attentifs, c'est comme si nous nous soumettions à l'expérience, sans jugement ni attente. L'attention nous ouvre à ce qui passe inaperçu dans  notre propre expérience."


"L'attention est une présence d'esprit. Une présence d'esprit respectueuse qui ne juge pas. La plupart du temps, malheureusement, ce n'est pas notre façon d'être. Au lieu de cela, nous réagissons continuellement, selon que nous estimons aimer, ne pas aimer, ou pouvoir ignorer ce qui se passe. Nous évaluons les autres avec un flot permanent d'attentes, de commentaires et de critiques." Jack Kornfield




"L'art de vivre ne consiste pas à se laisser aller avec insouciance ni à se cramponner de peur. Il consiste à être sensible à chaque instant, en le regardant comme totalement nouveau et unique, en ayant un esprit ouvert et pleinement réceptif." Alan Watts





"La beauté vient de l'amour. L'amour vient de l'attention. L'attention simple au simple, l'attention humble aux humbles, l'attention vive à toutes les vies." C. Bobin

"Dès qu'on accorde une attention soutenue à la moindre chose, même à un brin d'herbe, cela devient alors un monde en soi-mystérieux, impressionnant, d'une splendeur indescriptible." Henry Miller



dimanche 18 mai 2014

Quelques mots sur l'astrologie



Les astres sont pour nous, astrologues amateurs ou non, des signes qui nous guident dans notre vie et Frédéric Lenoir le décrit bien dans son roman " L'oracle della Luna" :
"Les astres sont des signes que la Providence a posés pour nous permettre de mieux nous connaître et de déchiffrer les arcanes de notre destinée, mais nullement pour nous déterminer de manière absolue. il faut les regarder comme des phares qui nous éclairent et non comme des causes qui nous aliènent." Frederic Lenoir



Dane Rudhyar nous rappelle que l'humanité s'est intéressée aux astres depuis qu'elle recherche un ordre dans l'univers :

"L'astrologie est la mère de toutes les sciences, la mère de la civilisation ; c’est le premier et le plus universel des efforts faits par l’homme pour découvrir l’ordre caché sous la confusion de la jungle terrestre, qu’elle soit physique ou psychologique."

Elle donne aussi un sens à ces événements qui nous arrivent et qui nous paraissent injustes, difficiles ou inexplicables :

"Tout événement est ce qu’il est parce qu’il est nécessaire qu’il en soit ainsi : nécessaire à notre développement personnel, nécessaire au développement général de l’humanité." Dane Rudhyar.



Et plus largement, l'astrologie donne du sens à ce que nous vivons :


"L’astrologie par son approche de la compréhension de l’homme et des principes universels auxquels il est relié permet de donner un sens à la vie humaine." Stephen Arroyo

Je résumerais tout ceci en disant que l'astrologie donne sens à notre vie, car elle nous permet de comprendre notre place dans l'univers et notre interaction avec ses cycles.


dimanche 11 mai 2014

Spectacle le 13 juin

A l'automne dernier, nous avions invité Alain Lafuente et Jean-Philippe Seunevel pour un concert réunissant les percussions d'Alain et le chant vital de Jean-Philippe. Ils nous avaient emmenés dans les étoiles vers nos chères planètes et nous avions été enchantés par cette soirée.
Ce spectacle a donné l'idée à Jean-Philippe Cand et Alain Lafuente de se réunir pour nous offrir, en accompagnement des percussions, les haïkus écrits par Jean-Philippe.
Nous devrions passer un moment plein de poésie et d'émotion, et nous sommes heureux de pouvoir vous offrir ce spectacle le 13 juin.




J'ai déjà évoqué ce moment il y a quelque temps :




"Une flamme dans le feu
  Une vague dans l'océan
  Dansent l'une avec l'autre."




Entre eux deux :
Une création née de ces rencontres miraculeuses 
que la dimension artistique ouvre à l’infini de l’instant


Entre eux deux :
Deux personnes en relation l’une avec l’autre
Avec les forces de la nature
Avec leur désir de vie et leurs peurs profondes
En quête d’un au-delà de la relation
Qui illumine toute rencontre
Et l’éveille à la simplicité cosmique



     
            Tu es la fiancée du jour
            Tu es la reine de la nuit
            Tu calmes et tu rayonnes
            Tu reçois et tu donnes."


Le nombre de places est limité, il est donc utile de réserver sur : assoc.altair@gmail.com

dimanche 4 mai 2014

La musique silencieuse



J'ai déjà parlé de la musique silencieuse à propos des maîtres soufis tel Hazrat Inayan Khan qui nous disait :
"J'ai joué de la vîna jusqu'à ce que mon coeur se transforme en ce même instrument. Puis j'ai offert cet instrument au Musicien Divin , le seul musicien existant. Depuis lors, je suis devenu sa flûte et quand il choisit, il joue Sa musique."



Cette fois, c'est un conte que je vous invite à lire, un conte soufi bien sûr, raconté par Jean-Claude Carrière dans "Le cercle des menteurs". Il y parle de la musique silencieuse sur un mode plus humoristique :

La harpe sans cordes

Dans la tradition soufie, souvent subtile et même secrète, on raconte l'histoire d'un ermite à la réputation immense et aux pouvoirs incomparables, qui vivait retiré dans un désert.
Un jour, alors qu'il restait immobile comme tous les jours à la même place, il vit une sorte de boule de poussière apparaître à l'horizon. Cette boule grossit, grossit encore, et l'ermite reconnut bientôt qu'un homme s'approchait de lui en courant et qu'il soulevait cette poussière.
L'homme, qui était jeune, parvint auprès de l'ermite et se prosterna devant lui. Il haletait. L'ermite le laissa reprendre son souffle et lui demanda :
_ Que veux-tu ?
_ Maître, lui répondit le jeune homme, je suis venu t'écouter jouer de la harpe sans cordes.
_ A ta guise, lui dit l'ermite.
Le saint homme ne changea nullement de position. Il ne prit aucun instrument, il ne fit rien. L'ermite et le fervent disciple restèrent immobiles l'un en face de l'autre pendant un certain temps.
Après ce certain temps, le jeune homme laissa percevoir, par un geste, peut-être, par un fléchissement, par un toussotement, un début de fatigue.
_ Qu'as-tu ? lui demanda l'ermite.
Le jeune homme mit quelque hésitation dans sa réponse. Il bredouilla. On ne comprenait pas très bien ce qu'il voulait dire. Pour lui venir en aide l'ermite lui demanda, en se penchant un peu vers lui :
_ Tu n'as rien entendu ?
_ Non, répondit le jeune homme avec une voix de coupable.
_ Alors, lui demanda l'ermite, pourquoi ne m'as-tu pas demandé de jouer plus fort ?"