dimanche 29 mars 2020

L'année 2020 à l'épreuve




Souvenons-nous : nous étions en 2019 et ne pensions pas encore à ce que nous réserverait 2020 et encore moins à la possibilité d'un virus qui viendrait bouleverser notre monde.
Et pourtant, au mois d'août, Sylvie Lafuente Sampietro prépare déjà l'année suivante et nous présente les grandes lignes de ce que sera sa conférence d'astrologie mondiale pour l'année à venir.
Et donc en août 2019, elle avait fait un travail de préparation pour pouvoir présenter la conférence dans ses annonces et lui trouver un titre cohérent avec les énergies de l'année.
Voici ce texte qui prend tout son sens aujourd'hui :

Poser les fondations d'un nouveau monde

"Cette conférence a pour objectif de vous permettre de mieux comprendre la mutation du monde et de nos sociétés à travers une prise de recul sur l’actualité et une compréhension des cycles que l’humanité vit. Elle est un apport personnel pour la gestion de votre année 2020, elle vous donnera des clefs pour saisir ce qui se passe dans votre vie et une prise de conscience des cycles qui sont à l’œuvre.
L’année 2020 est un point clé de fondation ou refondation de l’organisation de notre monde de façon très pragmatique. En toile de fond, les grands cycles propulsent l’humanité dans une dynamique d’évolution incroyable. Ils sont tous en phase de croissance. Pluton/Neptune (cycle de 494 ans) a débuté en 1892, c’est la mutation de nos croyances fondamentales, il est en phase d’organisation pratique (le sextile). Pluton/Uranus (cycle de 139 ans) a débuté en 1966, il gère les révolutions technologiques et se trouve en pleine phase d’application (suite du carré). Uranus/Neptune (Cycle de 171 ans) a débuté en 1993, il s’occupe des mutations idéologiques et religieuses et il est en phase d’émergence (suite du semicarré).
Ceci génère une mutation radicale de nos modes de vie, de pensée et des équilibres économiques et
politiques. Cette année 2020 va reformuler le monde sur le plan des forces territoriales, politiques, et
économiques. C’est un point clé de la structuration très concrète de cette mondialisation que nous vivons tous, que nous le voulions ou pas.




En 2020, nous verrons aussi trois grands cycles se renouveler (Pluton/Saturne, Pluton/Jupiter,
Saturne/Jupiter) dans les signes du Capricorne et du Verseau.
Le temps des conjonctions est souvent chaotique, car c’est un moment de création, d’ensemencement du futur. C’est aussi un espace de liberté, car nous choisissons à ce moment là ce qui va se développer dans l’avenir. Revenir à l’essentiel et à ce qui est durable est une clé de réussite de cette mutation. L’ancien monde s’écroule et il nous faut semer les graines du futur. Sur le plan mondial, il s’agit de l’organisation des rapports de pouvoir et de force et d’une révolution dans la gestion des ressources et des finances. Sur le plan sociétal, il s’agit de la rénovation de nos institutions, de la transformation des entreprises, de la création de nouvelles organisations et communautés. Sur le plan personnel, il s’agit de saisir les mutations en jeu pour organiser notre vie en fonction de nos valeurs les plus authentiques. Choisir avec soin ce que nous désirons cultiver dans nos vies, savoir lâcher ce qui ne fait plus sens et utiliser notre espace de liberté pour créer de nouveaux modèles d’existence. Nous verrons émerger de plus en plus de communautés porteuses de valeurs diverses,
nous devrons choisir avec qui nous voulons évoluer et grandir.
Comment cerner notre rayon d’action et avancer dans le temps du chaos créatif ? Comment canaliser la révolte et la violence en puissance de création ? Sur quoi fonder nos réalisations et projets ? Comment sélectionner les graines de notre futur ? Comment se saisir de l’opportunité du renouveau ?"



Certaines données sont un peu techniques mais faites-en abstraction si vous ne connaissez pas l'astrologie et concentrez-vous sur le message. Vous verrez qu'il est très parlant et qu'il nous inscrit dans la durée et dans l'évolution du monde : si nous tirons les bonnes conclusions de cette crise qui touche l'humanité, nous pourrons le construire, ce nouveau monde !



lundi 23 mars 2020

Gestion de crise



Les extraits, citations et livres ne manquent pas pour nous faire réfléchir au moment que nous traversons. Je vous livre les paroles de deux grands maîtres à penser : C.G. Jung et Christiane Singer au sujet de la crise. Voilà déjà matière à méditer.
Et comme je m'échappe souvent en ce moment vers la beauté de la nature, pleine de sons et de couleurs en ce début de printemps, j'ajoute aux paroles des images de la nature.




"Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie."

Carl Gustav Jung



«J’ai gagné la certitude, en cours de route, que les catastrophes sont là pour nous éviter le pire. Et le pire, comment pourrais-je exprimer ce qu’est le pire? Le pire, c’est bel et bien d’avoir traversé la vie sans naufrages, d’être resté à la surface des choses, d’avoir dansé au bal des ombres, d’avoir pataugé dans ce marécage des on-dit, des apparences, de n’avoir jamais été précipité dans une autre dimension. Les crises, dans la société où nous vivons, sont vraiment ce qu’on a encore trouvé de mieux, à défaut de maître, quand on n'en a pas à la portée de la main, pour entrer dans l’autre dimension. Dans notre société, toute l’ambition, toute la concentration est de nous détourner, de détourner notre attention de tout ce qui est important. Un système de fils barbelés, d’interdits pour ne pas avoir accès à notre profondeur {...}

C’est une immense conspiration, la plus gigantesque conspiration d’une civilisation contre l’âme, contre l’esprit. Dans une société où tout est barré, où les chemins ne sont pas indiqués pour entrer dans la profondeur, il n’y a que la crise pour pouvoir briser ces murs autour de nous. La crise, qui sert en quelque sorte de bélier pour enfoncer les portes de ces forteresses où nous nous tenons murés, avec tout l’arsenal de notre personnalité, tout ce que nous croyons être {...}

Nous sommes tous spécialisés dans l’esquive, dans le détournement, dans le «divertissement» tel que le voyait Pascal. Il n’y a au fond que cette possibilité, subitement, de se dire : «Oui, mais tout cela, tout ce qui m’enserre, tout ce qui m’étrangle, mais c’est moi !»

Christiane Singer, «Du bon usage des crises», 1996



dimanche 15 mars 2020

Résilience



Pour parler de ce qui nous occupe actuellement avec un regard tourné vers l'avenir, voici quelques citations.
D'abord, Boris Cyrulnik nous définit la résilience :

"On s'est toujours émerveillé devant ces enfants qui ont su triompher d'épreuves immenses et se faire une vie d'homme, malgré tout. Le malheur n'est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d'organiser notre manière de comprendre le mystère de ceux qui s'en sont sortis. C'est celui de résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit de l'adversité. En comprenant cela, nous changerons notre regard sur le malheur et, malgré la souffrance, nous chercherons la merveille."
Boris Cyrulnik



Puis ce message que nous avons reçu, ces jours-ci dans nos boîtes mail et qui nous parle de la signification de ce qui se passe actuellement :

Par Raffaele MORELLI, psychiatre et psychothérapeute italien.

« Je crois que le cosmos a sa façon de rééquilibrer les choses et ses lois, quand celles-ci viennent à être trop bouleversées. Le moment que nous vivons, plein d’anomalies et de paradoxes, fait réfléchir…
Dans une phase où le changement climatique, causé par les désastres environnementaux, a atteint des niveaux inquiétants.
D’abord la Chine, puis tant d’autres pays, sont contraints au blocage ; l’économie s’écroule, mais la pollution diminue de manière considérable.  L’air s’améliore ; on utilise un masque, mais on respire…
Dans un moment historique où, partout dans le monde, se réactivent certaines idéologies et politiques discriminatoires, rappelant avec force un passé mesquin, un virus arrive, qui nous fait expérimenter que, en un instant, nous pouvons nous aussi devenir les discriminés, les ségrégués, ceux qu’on bloquent aux frontières, qui amènent les maladies.
Même si nous n’y sommes pour rien. Même si nous sommes blancs, occidentaux, et que nous voyageons en première classe (= complexe de toute puissance).
Dans une société fondée sur la productivité et la consommation, dans laquelle nous courons tous 14 heures par jour après on ne sait pas bien pourquoi, sans samedi ni dimanche, sans plus de pause dans le calendrier, tout à coup, le «stop» arrive.  Tous à l’arrêt, à la maison, pendant des jours et des jours.  À faire le compte d’un temps dont nous avons perdu la valeur, dès qu’il n’est plus mesurable en argent, en profit.  Sait-on seulement encore quoi en faire ?
Dans une période où l’éducation de nos propres enfants, par la force des choses, est souvent déléguée à des figures et institutions diverses, le virus ferme les écoles et nous oblige à trouver des solutions alternatives, à réunir les mamans et les papas avec leurs propres enfants.
Il nous oblige à refaire une "famille".

Dans une dimension où les relations, la communication, la sociabilité, se jouent essentiellement dans ce non-espace du virtuel des réseaux sociaux, nous donnant l’illusion de la proximité, le virus nous enlève la proximité, celle qui est bien réelle : personne ne doit se toucher, pas de baisers, pas d’embrassades, de la distance, dans le froid du non-contact.
Depuis quand avons-nous pris pour acquis ces gestes et leur signification ?

Dans un climat social où penser à soi est devenu la règle, le virus nous envoie un message clair : la seule manière de nous en sortir, c’est la réciprocité, le sens de l’appartenance, la communauté, se sentir faire partie de quelque chose de plus grand, dont il faut prendre soin, et qui peut prendre soin de nous.
La responsabilité partagée, sentir que de nos actions dépendent, non pas seulement notre propre sort, mais le  sort des autres, de tous ceux qui nous entourent. Et que nous dépendons d’eux.
Alors, si nous arrêtons la "chasse aux sorcières", de nous demander à qui la faute et pourquoi tout ça est arrivé, pour nous interroger plutôt sur ce que nous pouvons apprendre, je crois que nous avons tous beaucoup de matière à réflexion et à agir.
Parce qu’avec le cosmos et ses lois, de manière évidente, nous avons une dette excessive.
Il nous le rappelle au prix fort, avec un virus."




"Ce qui fait la nuit en nous peut laisser en nous les étoiles."
Victor Hugo (Quatre-vingt treize)

lundi 9 mars 2020

Visite de l'horloge solaire du lycée Stendhal

Si vous ne l'avez pas encore noté, Je vous rappelle que nous partirons le 21 mars à la découverte de la construction de nos thèmes : nous visiterons l'horloge solaire du lycée Stendhal de Grenoble.
Ce que nous essayons de comprendre sur le ciel lorsque nous établissons un  thème natal est en fait dessiné, ici, sur les murs de cet escalier qui nous offre une séance d'application concrète de la construction du thème astrologique.



Dans l'escalier d'honneur de l'ancien collège de jésuites (collège Stendhal aujourd'hui), une horloge solaire très complète est représentée, la dernière de son genre au monde. Horloge à réflexion, puisque reflétant la position du soleil à travers deux miroirs, et dont les peintures sont bien conservées, en partie grâce à quelques restaurations. Travail fantastique du père jésuite Bonfa réalisé entre 1670 et 1673 à l'époque où l'astrologie est encore (mais pas pour longtemps) partie intégrante de l'astronomie.

L'horloge présente toutes sortes d'informations passionnantes décryptées pour nous par le guide de la ville de Grenoble et par Sylvie Lafuente Sampietro pour la partie astrologie.


Voici de quoi enrichir nos connaissances ! Si vous ne l'avez pas encore visitée ou si vous voulez revoir cette horloge magnifique, je vous conseille de vous inscrire au local d'astrologie ou via Helloasso pour cette visite qui aura lieu le samedi 21 mars de 9h45 à 11h30. Nous avons rendez-vous dans le hall de la maison du Tourisme de Grenoble à 9h45.

dimanche 8 mars 2020

Des raisons d'espérer


Je vous propose quelques phrases recueillies dans le Monde des religions. Dans son dernier numéro, il reprend des interviews réalisées au long des années. Ces petites phrases, glanées ici et là, nous incitent à espérer et à croire en notre humanité.

"L'humanité se trouve face à des défis immenses : défis économiques, écologiques, spirituels ! Au jeu mortifère qu'elle joue, elle pourrait perdre la vie et son âme. J'ai la naïveté de croire que les hommes retrouveront le sens du sacré, non pas pour massacrer ceux qui ne pensent pas comme eux, mais pour respecter la vie sous toutes ses formes et dans son infinie variété. Je crois, au bout du compte, malgré les soirs de doute et les matins gris que l'amour sera plus fort que la mort. Les poètes, les mystiques, les grands sages du passé nous montrent la voie. A nous de leur emboîter le pas pour construire le monde qui viendra."
Leili Anvar




"Ici on voit que la Terre est bien plus qu'une personne ! Elle peut donner naissance à tous les êtres vivants avec patience et talent. Il est donc possible de vénérer la Terre non comme un dieu, mais comme quelque chose de vrai. Ainsi, notre amour et notre révérence pour la Terre naissent sans besoin d'aucune foi ni croyance. Le soleil n'est pas un dieu, mais une source de vie. Sans soleil, pas de vie. C'est notre père à tous : nous sommes emplis de soleil."
Thich Nhat Hanh




"Je ne sais pas si la vie a un sens, mais nous pouvons lui en donner un. Nous avons le choix de le faire par la compassion, l'empathie. Camus disait qu'une vie est réussie lorsqu'on a participé de manière positive, non seulement à sa propre vie, mais aussi à celle des gens qui nous entourent. La vie réussie s'articule autour de trois domaines. la science : découvrir, comprendre; l'art : faire et contempler la beauté; et l'empathie : vivre en conscience avec les autres. Pour moi, ce sont trois clés pour analyser l'humanité. Créer, comprendre, et vivre autour de la souffrance humaine."
Hubert Reeves




"Au lieu de parler de développement durable, mettons en place l'"harmonie durable". Je crois en une prise de conscience qui encouragerait une éducation qui ne soit pas fondée uniquement sur l'acquisition de connaissances, mais sur la coopération, en permettant aux enfants de s'ouvrir aux autres,  s'entraider, afin de donner un sens différent et plus riche à leur vie. Je suis optimiste : l'altruisme est de toute façon, aujourd'hui, la seule issue pour changer le monde; il n'est pas un luxe, mais une nécessité !"
Matthieu Ricard