Les extraits, citations et livres ne manquent pas pour nous faire réfléchir au moment que nous traversons. Je vous livre les paroles de deux grands maîtres à penser : C.G. Jung et Christiane Singer au sujet de la crise. Voilà déjà matière à méditer.
Et comme je m'échappe souvent en ce moment vers la beauté de la nature, pleine de sons et de couleurs en ce début de printemps, j'ajoute aux paroles des images de la nature.
"Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie."
Carl Gustav Jung
«J’ai
gagné la certitude, en cours de route, que les catastrophes sont là
pour nous éviter le pire. Et le pire, comment pourrais-je exprimer ce
qu’est le pire? Le pire, c’est bel et bien d’avoir traversé la vie sans
naufrages, d’être resté à la surface des choses, d’avoir dansé au bal
des ombres, d’avoir pataugé dans ce marécage des on-dit, des apparences,
de n’avoir jamais été précipité dans une autre dimension. Les crises,
dans la société où nous vivons, sont vraiment ce qu’on a encore trouvé
de mieux, à défaut de maître, quand on n'en a pas à la portée de la main,
pour entrer dans l’autre dimension. Dans notre société, toute
l’ambition, toute la concentration est de nous détourner, de détourner
notre attention de tout ce qui est important. Un système de fils
barbelés, d’interdits pour ne pas avoir accès à notre profondeur {...}
C’est
une immense conspiration, la plus gigantesque conspiration d’une
civilisation contre l’âme, contre l’esprit. Dans une société où tout est
barré, où les chemins ne sont pas indiqués pour entrer dans la
profondeur, il n’y a que la crise pour pouvoir briser ces murs autour de
nous. La crise, qui sert en quelque sorte de bélier pour enfoncer les
portes de ces forteresses où nous nous tenons murés, avec tout l’arsenal
de notre personnalité, tout ce que nous croyons être {...}
Nous
sommes tous spécialisés dans l’esquive, dans le détournement, dans le
«divertissement» tel que le voyait Pascal. Il n’y a au fond que cette
possibilité, subitement, de se dire : «Oui, mais tout cela, tout ce qui
m’enserre, tout ce qui m’étrangle, mais c’est moi !»
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