lundi 5 décembre 2011

Et si nous préparions 2012 ?


La conférence d'astrologie mondiale est toujours très attendue. En cette fin d'année, où nous manquons de clés pour lire notre monde en pleine agitation, ce devrait être l'occasion de poser des jalons, de retrouver des objectifs, de définir les forces en présence et de voir comment les utiliser au mieux.
Et si notre impact individuel sur le monde peut paraître faible,  la petite goutte d'eau dans l'océan que forme chacun d'entre nous peut, réunie aux autres, participer à calmer ou ranimer les tempêtes.



Où en étions-nous en fin 2010 ?
Sans reprendre tout le contenu de la conférence de l'an passé, arrêtons-nous simplement sur les deux planètes qui comptent beaucoup dans le destin de l'Europe et sur le cycle qu'elles forment entre elles.
En effet, l'exemple de Saturne et Jupiter dans notre ciel vu de la terre se rejoignant tous les 20 ans est significatif et devrait encore nous interpeller cette année.

Saturne, en 2011 était dans le signe de la Balance et devait donc être tourné vers  la justice, la lecture des traités, la structuration des alliances. Saturne en Balance ne cherche pas le conflit mais plutôt la diplomatie. Il va tempérer et freiner les ardeurs des révolutionnaires.
Jupiter en Bélier puis en Taureau à mi-année, après avoir généré beaucoup de projets, d'initiative avec un esprit de conquête, devait, à partir de juin 2011 chercher à incarner, à construire, à approfondir ces projets.
Ce passage de Jupiter en Taureau doit nourrir nos projets, développer l'aspect affectif en vue de plus de confort.

Saturne et Jupiter en 2000


Ces deux planètes forment entre elles un cycle de 20 ans, dont le dernier a débuté en 2000.
L'Europe est très liée à ce cycle Saturne /Jupiter et les événements marquants se présentent en général au moment des tournants de ce cycle.

Rappelons quelques moments de ce cycle :
Au début du cycle, en 2000 (les deux planètes sont en conjonction, c'est-à dire visibles ensemble dans le ciel), l'Europe fonctionnait avec un noyau central fort de quelques pays.
En 2002, c'est la mise en service de l'euro avec 12 pays , on est toujours en Taureau. Cela crée une nouvelle dynamique de construction : le Taureau est solide. Cette dynamique aurait pu conduire à une politique budgétaire commune et à plus de réalisme au niveau de nos budgets nationaux.
Mais ensuite, l'Europe a pris une orientation différente.
Au semi-carré croissant du cycle (les planètes font un angle de 45 ° entre elles), on ouvre l'Europe à 25 pays.
Au carré croissant, (en 2006, à 90 °), qui est en principe le moment de prendre une forme, de concrétiser le projet, la constitution est soumise à un vote qui génère une grande confusion.
On n'a pas pris une forme pour notre projet, ce qui génère un fort risque de s'attirer de gros ennuis par la suite.
Au trigone (120°), on passe à 27 états.
Au sesqui-carré (135°), le traité de Lisbonne est entériné sans que les peuples soient consultés.
Tout se passe comme si chaque pays se sentait à l'abri, inutile de se fédérer, inutile de chercher à équilibrer les budgets.
Depuis, nous avons crise sur crise. Ni l'Europe, ni l'euro ne sont stables. L'union devait être construite dans l'esprit du Taureau, cela n'a pas été fait : on en paye le prix.
Au moment où en 2011, on arrive à l'opposition (180°), où l'on doit faire le bilan de ce qui a été fait depuis 2000 et le montrer au monde, le résultat est pitoyable.
Ce cycle est également lié à la façon dont nous gérons nos budgets et l'on voit bien que pour l'Europe, cette gestion a été souvent laxiste.
Nous n'avons pas su gérer la phase croissante de ce cycle : nous allons maintenant vers la décroissance et nous avons encore 8 ans devant nous pour terminer le cycle complet, 8 ans pour revenir au projet européen que nous désirons.

Thème de la conjonction Saturne/Jupiter en 2000

La crise actuelle le montre bien : nous sommes tous embarqués dans le même bateau. Si un seul pays est défaillant, c'est tout le système qui s'effondre. Cette prise de conscience peut nous aider à surmonter la crise actuelle.
La conférence de Sylvie Lafuente Sampietro devrait nous permettre de voir plus clairement ce qui se joue en 2012.

Nous verrons le 9 décembre ce qui est à l'oeuvre pour cette année et si nous n'avons pas une chance à saisir dans ce moment difficile pour faire ce qui n'a pas été réalisé auparavant et remettre sur pied ce projet magnifique qu'est l'union européenne. La décroissance dans le cycle ne signifie pas inaction, bien au contraire. En tirant les conclusions de la concrétisation ratée en 2006, il est possible de relancer le projet.
Au-delà des sacrifices que chacun est prêt à consentir, le monde nouveau que beaucoup pressentent ou appellent de leurs voeux peut émerger de cette crise.
Et puis, l'Europe n'est qu'une petite partie de notre monde, nous avons donc un horizon beaucoup plus large à embrasser. Le programme est vaste, sans doute trop pour le temps d'une conférence, mais nous en aurons déjà un bel aperçu le soir du 9 décembre.


Pour assister à la conférence de Sylvie Lafuente Sampietro sur l'astrologie mondiale en 2012 ("La révolution en marche") :  venez à la Maison du Tourisme de Grenoble, à 20h00, le 9 décembre.

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