J'ai retrouvé récemment un petit livre de métaphores, dont celle-ci, qui nous parle de l'oeuf et du poussin ...
"Dans un oeuf, le dur est à l'extérieur (la coquille) et le mou à l'intérieur (le jaune et le blanc). Par sa dureté, la coquille empêche le contenu du liquide de se répandre avant qu'un poussin n'ait le temps de s'élaborer en son sein.
Couvé comme il se doit, baigné dans la chaleur, l'oeuf va permettre à son contenu de s'élaborer progressivement.
Quand, à l'intérieur de la coquille, le poussin est entièrement développé, on constate qu'en lui le dur est désormais à l'intérieur (le squelette) et le mou à l'extérieur (la chair et le duvet).
Parce qu'il possède sa propre forme et sa propre stabilité intérieure, qu'il n'a plus besoin d'être protégé, le poussin est capable de briser sa coquille, de s'affranchir de ce cadre limité devenu non seulement inutile, mais étouffant.
En brisant la coquille, le poussin prouve qu'il a achevé son développement, qu'il a intériorisé dans son squelette la rigidité qui caractérisait l'enveloppe extérieure de l'oeuf."
Le passage de l'oeuf vers le poussin est une métaphore intéressante de transformations que les humains traversent. La coquille de l'oeuf est un symbole très parlant des structures au sein desquelles nous grandissons quand nous sommes enfants, c'est à dire du cadre (ou carcan) familial, scolaire, social, religieux, et politique dans lequel nous nous développons. Durant notre jeune âge, ce cadre est nécessaire pour nous structurer, nous construire. Nous avons besoin de ces limites, de même qu'il nous faut, comme l'oeuf, assez de chaleur (d'amour, symboliquement parlant), pour que se développe notre potentiel.
Cette coquille, toutefois, n'a d'utilité qu'un temps : à terme, nous sommes appelés à la briser, n'en n'ayant plus besoin puisque nous aurons acquis notre propre force intérieure. Ainsi, par exemple, les codes religieux et moraux dont nous héritons au cours de notre éducation devraient nous permettre de développer notre propre "colonne vertébrale morale ou spirituelle" afin de savoir littéralement "nous tenir" : une fois que nous avons construit ce squelette intérieur, nous tenons debout tout seul, nous n'avons plus besoin d'appuis ni de béquilles. Notre "droiture" tient à ce que nous sommes nous-mêmes et non plus à la peur du gendarme , aux contraintes imposées par l'extérieur, aux lois, aux règles, aux codes moraux.
L'individu qui, au sein de l'oeuf familial ou social, a su développer son propre squelette (son ossature psychique et spirituelle, ses valeurs), n'a plus besoin de cette coquille imposée du dehors et peut librement la briser. C'est en lui-même, dès lors, qu'il trouve l'appui et la force pour "tenir debout", pour marcher droit, pour ne pas chuter à la moindre occasion (et se relever au besoin). Même si toutes les structures sociales s'effondrent autour de lui, même au milieu de l'anarchie, du chaos ou de la guerre, même s'il n'a aucun risque d'être "pris" quand il agit mal, un tel être conserve le même comportement, puisque celui-ci est dicté de l'intérieur et prend appui sur ses propres valeurs. Souvent même, et particulièrement de nos jours, les individus qui possèdent leur propre colonne vertébrale morale ont des valeurs plus solides et plus résistantes que celles du milieu ambiant. Leur entourage, tant familial que professionnel, prend d'ailleurs appui sur de telles personnalités... quand on ne leur reproche pas de posséder une assise aussi forte.
Cette métaphore et ses commentaires, reproduits ici en partie, a été créée par Olivier Clerc dans son petit livre : "La grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite... et autres leçons de vie".
Si je l'ai reprise, c'est que ce texte illustre parfaitement ce que représente le symbole de Saturne en astrologie humaniste. Nous y retrouvons toute la construction de la référence interne, dont j'ai déjà parlé.
Toute cette construction n'est pas assurée d'avance et le passage de l'oeuf au poussin ne se fait pas toujours. Olivier Clerc nous explique que cette métaphore de l'oeuf et du poussin illustre aussi la notion d'alternance des cycles de création et de destruction souvent mal acceptés dans notre société ainsi que notre capacité à briser les vieilles coquilles pour créer de nouvelles formes.
Il reste que toute évolution ne peut se faire que lorsque la colonne vertébrale est bien construite, d'où l'importance de la construction de Saturne dans notre personnalité, comme dans la société, avant de faire évoluer les structures existantes.
Je vous rappelle la conférence de Sylvie Lafuente Sampietro du 12 avril à 20h30 à la Maison du Tourisme de Grenoble avec pour thème : "Saturne, les chemins de la conscience."
"Dans un oeuf, le dur est à l'extérieur (la coquille) et le mou à l'intérieur (le jaune et le blanc). Par sa dureté, la coquille empêche le contenu du liquide de se répandre avant qu'un poussin n'ait le temps de s'élaborer en son sein.
Couvé comme il se doit, baigné dans la chaleur, l'oeuf va permettre à son contenu de s'élaborer progressivement.
Quand, à l'intérieur de la coquille, le poussin est entièrement développé, on constate qu'en lui le dur est désormais à l'intérieur (le squelette) et le mou à l'extérieur (la chair et le duvet).
Parce qu'il possède sa propre forme et sa propre stabilité intérieure, qu'il n'a plus besoin d'être protégé, le poussin est capable de briser sa coquille, de s'affranchir de ce cadre limité devenu non seulement inutile, mais étouffant.
En brisant la coquille, le poussin prouve qu'il a achevé son développement, qu'il a intériorisé dans son squelette la rigidité qui caractérisait l'enveloppe extérieure de l'oeuf."
Le passage de l'oeuf vers le poussin est une métaphore intéressante de transformations que les humains traversent. La coquille de l'oeuf est un symbole très parlant des structures au sein desquelles nous grandissons quand nous sommes enfants, c'est à dire du cadre (ou carcan) familial, scolaire, social, religieux, et politique dans lequel nous nous développons. Durant notre jeune âge, ce cadre est nécessaire pour nous structurer, nous construire. Nous avons besoin de ces limites, de même qu'il nous faut, comme l'oeuf, assez de chaleur (d'amour, symboliquement parlant), pour que se développe notre potentiel.
Cette coquille, toutefois, n'a d'utilité qu'un temps : à terme, nous sommes appelés à la briser, n'en n'ayant plus besoin puisque nous aurons acquis notre propre force intérieure. Ainsi, par exemple, les codes religieux et moraux dont nous héritons au cours de notre éducation devraient nous permettre de développer notre propre "colonne vertébrale morale ou spirituelle" afin de savoir littéralement "nous tenir" : une fois que nous avons construit ce squelette intérieur, nous tenons debout tout seul, nous n'avons plus besoin d'appuis ni de béquilles. Notre "droiture" tient à ce que nous sommes nous-mêmes et non plus à la peur du gendarme , aux contraintes imposées par l'extérieur, aux lois, aux règles, aux codes moraux.
L'individu qui, au sein de l'oeuf familial ou social, a su développer son propre squelette (son ossature psychique et spirituelle, ses valeurs), n'a plus besoin de cette coquille imposée du dehors et peut librement la briser. C'est en lui-même, dès lors, qu'il trouve l'appui et la force pour "tenir debout", pour marcher droit, pour ne pas chuter à la moindre occasion (et se relever au besoin). Même si toutes les structures sociales s'effondrent autour de lui, même au milieu de l'anarchie, du chaos ou de la guerre, même s'il n'a aucun risque d'être "pris" quand il agit mal, un tel être conserve le même comportement, puisque celui-ci est dicté de l'intérieur et prend appui sur ses propres valeurs. Souvent même, et particulièrement de nos jours, les individus qui possèdent leur propre colonne vertébrale morale ont des valeurs plus solides et plus résistantes que celles du milieu ambiant. Leur entourage, tant familial que professionnel, prend d'ailleurs appui sur de telles personnalités... quand on ne leur reproche pas de posséder une assise aussi forte.
Cette métaphore et ses commentaires, reproduits ici en partie, a été créée par Olivier Clerc dans son petit livre : "La grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite... et autres leçons de vie".
Si je l'ai reprise, c'est que ce texte illustre parfaitement ce que représente le symbole de Saturne en astrologie humaniste. Nous y retrouvons toute la construction de la référence interne, dont j'ai déjà parlé.
Toute cette construction n'est pas assurée d'avance et le passage de l'oeuf au poussin ne se fait pas toujours. Olivier Clerc nous explique que cette métaphore de l'oeuf et du poussin illustre aussi la notion d'alternance des cycles de création et de destruction souvent mal acceptés dans notre société ainsi que notre capacité à briser les vieilles coquilles pour créer de nouvelles formes.
Il reste que toute évolution ne peut se faire que lorsque la colonne vertébrale est bien construite, d'où l'importance de la construction de Saturne dans notre personnalité, comme dans la société, avant de faire évoluer les structures existantes.
Je vous rappelle la conférence de Sylvie Lafuente Sampietro du 12 avril à 20h30 à la Maison du Tourisme de Grenoble avec pour thème : "Saturne, les chemins de la conscience."
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