Le 16 octobre prochain, nous accueillons Helen Ginier-Gillet pour une lecture de textes de Christiane Singer. Elle sera accompagnée au piano par Pierre Galland.
Christiane Singer disait : " Je ne suis qu'une Vivante qui voyage entre les mondes."
Sa curiosité et ses recherches l'amènent à côtoyer les maîtres de sagesse récents ou plus anciens qu'elle qualifie de "chevaux écumants du passé." Car pour elle, le passé "n'est pas ce qui nous retient en arrière, mais ce qui nous ancre dans la présence et nous insuffle l'élan d'avancer."
Atteinte d'un cancer à la fin de sa vie, elle rédige un journal paru sous le titre "Derniers fragments d'un long voyage" qui conte sa bouleversante traversée de la maladie et l'approche de la mort pour mieux célébrer la splendeur de la vie. "Tout est vie, que je vive ou que je meure" écrit-elle. Ou encore : " Ne croyez pas que la mort soit un échec. c'est l'amoureux accomplissement d'une alchimie."
Toute son oeuvre célèbre la vie.
"La vie n'a pas de sens, ni de sens interdit, ni de sens obligatoire. Et si elle n'a pas de sens, c'est qu'elle va dans tous les sens et déborde de sens, inonde tout... Si elle n'a pas de sens, c'est qu'elle est le sens."
Nourris des traditions chrétienne, juive, musulmane, hindoue et bouddhiste, ses ouvrages militent pour une spiritualité libre de tous dogmes.
Elle propose de "retrouver ses racines intérieures" puis de "délivrer le monde de soi-même" pour atteindre la vie véritable. "La réalité, avec ses causes et ses effets, n'est que la croûte du réel", écrit-elle. Considérant chaque homme comme une parcelle de l'univers, elle invite à dépasser son individualité, à renouer avec sa responsabilité et à développer la solidarité pour ne pas tomber dans "l'abîme de l'inhumanité."
Elle s'interroge sur la fuite en avant qui caractérise les sociétés et les comportements modernes et coupe l'homme de l'essentiel. "Il nous faut retrouver cette aisance, cette innocence à danser entre les mondes, si naturelle aux cultures enracinées dans le sacré".
Or, le seul moyen d'accéder au réel est l'amour.
"Un autre monde est possible", nous dit-elle. Un monde bâti sur l'amour.
Face aux priorités destructrices de la société industrielle et marchande qui fait voler en éclats le tissu relationnel de la société, dont la famille et le couple, elle convie chacun à réagir. "La seule bonne réponse est de se mettre au service de la vie, de prendre soin aujourd'hui encore de la petite enclave de vie qui m'est confiée." Car de chacun dépend l'état du monde, qui est lié à notre capacité à être et à aimer.
Je me suis inspirée ici de l'article sur Christiane Singer paru dans le numéro 70 du Monde des religions.
Christiane Singer disait : " Je ne suis qu'une Vivante qui voyage entre les mondes."
Sa curiosité et ses recherches l'amènent à côtoyer les maîtres de sagesse récents ou plus anciens qu'elle qualifie de "chevaux écumants du passé." Car pour elle, le passé "n'est pas ce qui nous retient en arrière, mais ce qui nous ancre dans la présence et nous insuffle l'élan d'avancer."
Atteinte d'un cancer à la fin de sa vie, elle rédige un journal paru sous le titre "Derniers fragments d'un long voyage" qui conte sa bouleversante traversée de la maladie et l'approche de la mort pour mieux célébrer la splendeur de la vie. "Tout est vie, que je vive ou que je meure" écrit-elle. Ou encore : " Ne croyez pas que la mort soit un échec. c'est l'amoureux accomplissement d'une alchimie."
Toute son oeuvre célèbre la vie.
"La vie n'a pas de sens, ni de sens interdit, ni de sens obligatoire. Et si elle n'a pas de sens, c'est qu'elle va dans tous les sens et déborde de sens, inonde tout... Si elle n'a pas de sens, c'est qu'elle est le sens."
Christiane Singer |
Nourris des traditions chrétienne, juive, musulmane, hindoue et bouddhiste, ses ouvrages militent pour une spiritualité libre de tous dogmes.
Elle propose de "retrouver ses racines intérieures" puis de "délivrer le monde de soi-même" pour atteindre la vie véritable. "La réalité, avec ses causes et ses effets, n'est que la croûte du réel", écrit-elle. Considérant chaque homme comme une parcelle de l'univers, elle invite à dépasser son individualité, à renouer avec sa responsabilité et à développer la solidarité pour ne pas tomber dans "l'abîme de l'inhumanité."
Elle s'interroge sur la fuite en avant qui caractérise les sociétés et les comportements modernes et coupe l'homme de l'essentiel. "Il nous faut retrouver cette aisance, cette innocence à danser entre les mondes, si naturelle aux cultures enracinées dans le sacré".
Or, le seul moyen d'accéder au réel est l'amour.
"Un autre monde est possible", nous dit-elle. Un monde bâti sur l'amour.
Face aux priorités destructrices de la société industrielle et marchande qui fait voler en éclats le tissu relationnel de la société, dont la famille et le couple, elle convie chacun à réagir. "La seule bonne réponse est de se mettre au service de la vie, de prendre soin aujourd'hui encore de la petite enclave de vie qui m'est confiée." Car de chacun dépend l'état du monde, qui est lié à notre capacité à être et à aimer.
Je me suis inspirée ici de l'article sur Christiane Singer paru dans le numéro 70 du Monde des religions.
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