Pour les vacances, voici un petit conte que j'ai trouvé sur le site de Clés, il est raconté par Henri Gougaud :
La couverture
Un saint ermite dit, un jour, à son disciple :
- Mon cher fils, je t'ai tout donné, tu as bien appris, Dieu te garde. Je te laisse tout ce que j'ai : cette couverture de laine dont je te prie de prendre soin. Vis ta vie maintenant. Adieu.
L'ermite s'en alla. Son disciple resta dans sa hutte, sur la colline, priant et mendiant son pain de tous les jours. Or, voilà qu'une nuit d'hiver, un rat rongea sa couverture. Il la reprisa comme il put, puis pensa : « Il me faut un chat pour protéger ce bien sacré que mon maître m'a confié. »
Il en trouva un. Ils se plurent. Mais il lui fallait maintenant mendier des repas pour deux. « Les gens sont pauvres, se dit-il. Je crains de leur demander trop. Il faut que je trouve une vache. Elle satisfait nos besoins, et je pourrai prier tranquille. »
Il en rencontra une, elle s'était égarée. Mais il lui fallait maintenant du fourrage pour son bestiau. « Le mieux, se dit le saint garçon, serait que je cultive un champ. ».
Ce qu'il fit, autour de sa hutte. Mais il n'eut plus guère de temps pour prier comme il le devait. Il engagea donc quelques hommes. Ils s'occupèrent des récoltes. Mais les surveiller, quel travail ! »
« Une femme pourrait m'aider », se dit-il. Il se maria. Il s'agrandit, devint bientôt un opulent propriétaire.
Et voilà qu'un jour son vieux maître, passant par là, revint le voir. Il s'étonna.
- Mon fils, dit-il, qu'est-ce que tout cela signifie ?
- Je sais, c'est surprenant, répondit le garçon.
Mais il me fallait conserver cette couverture sacrée que vous m'avez jadis offerte.
La couverture
Un saint ermite dit, un jour, à son disciple :
- Mon cher fils, je t'ai tout donné, tu as bien appris, Dieu te garde. Je te laisse tout ce que j'ai : cette couverture de laine dont je te prie de prendre soin. Vis ta vie maintenant. Adieu.
L'ermite s'en alla. Son disciple resta dans sa hutte, sur la colline, priant et mendiant son pain de tous les jours. Or, voilà qu'une nuit d'hiver, un rat rongea sa couverture. Il la reprisa comme il put, puis pensa : « Il me faut un chat pour protéger ce bien sacré que mon maître m'a confié. »
Il en trouva un. Ils se plurent. Mais il lui fallait maintenant mendier des repas pour deux. « Les gens sont pauvres, se dit-il. Je crains de leur demander trop. Il faut que je trouve une vache. Elle satisfait nos besoins, et je pourrai prier tranquille. »
Il en rencontra une, elle s'était égarée. Mais il lui fallait maintenant du fourrage pour son bestiau. « Le mieux, se dit le saint garçon, serait que je cultive un champ. ».
Ce qu'il fit, autour de sa hutte. Mais il n'eut plus guère de temps pour prier comme il le devait. Il engagea donc quelques hommes. Ils s'occupèrent des récoltes. Mais les surveiller, quel travail ! »
« Une femme pourrait m'aider », se dit-il. Il se maria. Il s'agrandit, devint bientôt un opulent propriétaire.
Et voilà qu'un jour son vieux maître, passant par là, revint le voir. Il s'étonna.
- Mon fils, dit-il, qu'est-ce que tout cela signifie ?
- Je sais, c'est surprenant, répondit le garçon.
Mais il me fallait conserver cette couverture sacrée que vous m'avez jadis offerte.
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