Sur ton passage tu annihiles tout.
N'est-ce pourtant toi, Mort,
Qui rend unique tout d'ici ?
Cette nuit-même, n'est-ce toi
La brise qui parcourt les sentiers,
Le nuage, qui, flottant, cache les étoiles,
Le parfum de tilleul qui soudain étouffe,
Les lucioles égarées là
Sur l'étang de la mémoire...
Ce brame déchirant cœurs et reins,
Biche blessée cédant à l'invite,
D'un lit de mousse sans fond,
Au sein de l'aveuglante clairière.
François Cheng (La vraie gloire est ici)
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