J'ai découvert sur Facebook Pascale Seys, cette philosophe qui sait se mettre à la portée de tous. Un de ses billets était partagé par Sylvie Lafuente Sampietro.
Elle indiquait que ce texte est une belle leçon de Platon pour le passage des niveaux de Pluton. En effet, rappelez-vous, si vous avez suivi la formation de Sylvie sur Pluton : cela commence par la loi du silence et des non-dits, des bruits colportés, puis vient la lucidité sur toutes ces pratiques cachées, ce qui nous conduit après un cheminement vers nos propres ombres, à devenir authentiques. Mais pour y parvenir, il faut savoir repérer ces non-dits et propos insidieux, les dénoncer et refuser d'y adhérer. C'est à ce prix que nous devenons plus riches, riches d'une sagesse authentique, sans fard et enracinée dans une vérité profonde et essentielle.
Voici donc cette leçon de Socrate, racontée par Pascale Seys :
"Nous connaissons des gens inutilement bavards et nous-mêmes parfois, colportons des rumeurs, c'est-à-dire des propos de seconde main que nous nous plaisons à divulguer et à amplifier en prenant soin d'ajouter des remarques et des jugements.
Ces rumeurs peuvent devenir virales, et les mots de cette espèce, au lieu de faire danser les consonnes et les voyelles, peuvent être, on l'oublie souvent, de très grands assassins. Une rumeur est donc un propos rapporté dans des chuchotis, sans examen, sans analyse, sans distance critique.
Or voici qu'une histoire attribuée à Socrate vient torpiller cette transmission virale. Cette histoire est connue sous le nom des trois tamis :
Un homme, un jour, s'en court précipitamment près de Socrate, pour lui dire qu'il sait quelque chose que lui-même sans doute ignore encore à propos de l'un de ses amis. En réalité, l'homme veut surtout être le premier à lui faire part d'une rumeur. Socrate freine le messager dans son élan en lui posant une question un peu étrange, en lui demandant si, avant de parler, il avait songé à prendre soin de faire passer ce qu'il voulait lui dire au travers des trois tamis.
Socrate instaure une attitude de l'ordre de la rupture en dehors de toute complaisance. Il enjoint en effet à son interlocuteur pressé et il nous enjoint, par la même occasion, comme règle absolue avant de parler, de passer le contenu de nos propos à travers l'épreuve des trois tamis.
Le premier tamis est celui de la vérité par lequel Socrate nous commande de vérifier si ce que nous nous empressons d'amener, de raconter et de ragoter sur les autres est exact.
Le deuxième tamis est celui de la bonté, autrement dit Socrate nous invite à réfléchir à la question de savoir si ce que nous avons à dire est véritablement bienveillant.
Enfin, le philosophe athénien examine le troisième tamis qui consiste à savoir si ce que nous brûlons de raconter, se révèle à tout le moins utile à quelqu'un ou à quelque chose.
Dans l'histoire, Socrate conclut la conversation de manière définitive en déclarant que si ce que nous disons n'est ni vrai, ni bon, ni utile, mieux vaut dès lors nous empresser de l'oublier et de nous taire.
Socrate était un homme simple, sage certes, mais surtout un juste ordinaire. Quelqu'un dont la sagesse se mesurait à sa capacité à humaniser le monde en le dépliant à travers une série de questions. C'est pourquoi Socrate est partout où le monde est questionné selon des critères de bonté, de vérité, d'utilité et aussi d'ironie et de beauté."
Pascale Seys (Et vous, qu'en pensez-vous ?)
Cette histoire est d'autant plus d'actualité que nous sommes aujourd'hui le 12 janvier sur la conjonction Saturne/Pluton. Tout ce chemin que nous pouvons faire avec Pluton en nous aidant de Saturne est mis en évidence ces jours-ci : il est temps de revenir à nos valeurs essentielles, de réfléchir à notre rôle dans la société, de sélectionner ce qui est durable et d'intégrer le principe de réalité, comme nous l'indiquait Sylvie Lafuente Sampietro, lors de sa conférence d'astrologie mondiale.
Elle indiquait que ce texte est une belle leçon de Platon pour le passage des niveaux de Pluton. En effet, rappelez-vous, si vous avez suivi la formation de Sylvie sur Pluton : cela commence par la loi du silence et des non-dits, des bruits colportés, puis vient la lucidité sur toutes ces pratiques cachées, ce qui nous conduit après un cheminement vers nos propres ombres, à devenir authentiques. Mais pour y parvenir, il faut savoir repérer ces non-dits et propos insidieux, les dénoncer et refuser d'y adhérer. C'est à ce prix que nous devenons plus riches, riches d'une sagesse authentique, sans fard et enracinée dans une vérité profonde et essentielle.
Voici donc cette leçon de Socrate, racontée par Pascale Seys :
"Nous connaissons des gens inutilement bavards et nous-mêmes parfois, colportons des rumeurs, c'est-à-dire des propos de seconde main que nous nous plaisons à divulguer et à amplifier en prenant soin d'ajouter des remarques et des jugements.
Ces rumeurs peuvent devenir virales, et les mots de cette espèce, au lieu de faire danser les consonnes et les voyelles, peuvent être, on l'oublie souvent, de très grands assassins. Une rumeur est donc un propos rapporté dans des chuchotis, sans examen, sans analyse, sans distance critique.
Or voici qu'une histoire attribuée à Socrate vient torpiller cette transmission virale. Cette histoire est connue sous le nom des trois tamis :
Un homme, un jour, s'en court précipitamment près de Socrate, pour lui dire qu'il sait quelque chose que lui-même sans doute ignore encore à propos de l'un de ses amis. En réalité, l'homme veut surtout être le premier à lui faire part d'une rumeur. Socrate freine le messager dans son élan en lui posant une question un peu étrange, en lui demandant si, avant de parler, il avait songé à prendre soin de faire passer ce qu'il voulait lui dire au travers des trois tamis.
Socrate instaure une attitude de l'ordre de la rupture en dehors de toute complaisance. Il enjoint en effet à son interlocuteur pressé et il nous enjoint, par la même occasion, comme règle absolue avant de parler, de passer le contenu de nos propos à travers l'épreuve des trois tamis.
Le premier tamis est celui de la vérité par lequel Socrate nous commande de vérifier si ce que nous nous empressons d'amener, de raconter et de ragoter sur les autres est exact.
Le deuxième tamis est celui de la bonté, autrement dit Socrate nous invite à réfléchir à la question de savoir si ce que nous avons à dire est véritablement bienveillant.
Enfin, le philosophe athénien examine le troisième tamis qui consiste à savoir si ce que nous brûlons de raconter, se révèle à tout le moins utile à quelqu'un ou à quelque chose.
Dans l'histoire, Socrate conclut la conversation de manière définitive en déclarant que si ce que nous disons n'est ni vrai, ni bon, ni utile, mieux vaut dès lors nous empresser de l'oublier et de nous taire.
Socrate était un homme simple, sage certes, mais surtout un juste ordinaire. Quelqu'un dont la sagesse se mesurait à sa capacité à humaniser le monde en le dépliant à travers une série de questions. C'est pourquoi Socrate est partout où le monde est questionné selon des critères de bonté, de vérité, d'utilité et aussi d'ironie et de beauté."
Pascale Seys (Et vous, qu'en pensez-vous ?)
Cette histoire est d'autant plus d'actualité que nous sommes aujourd'hui le 12 janvier sur la conjonction Saturne/Pluton. Tout ce chemin que nous pouvons faire avec Pluton en nous aidant de Saturne est mis en évidence ces jours-ci : il est temps de revenir à nos valeurs essentielles, de réfléchir à notre rôle dans la société, de sélectionner ce qui est durable et d'intégrer le principe de réalité, comme nous l'indiquait Sylvie Lafuente Sampietro, lors de sa conférence d'astrologie mondiale.
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