Un livre bouleversant, l'histoire d'une femme pour qui la maladie de Parkinson arrive à 44 ans. Ce n'est pas sa maladie qui importe ici, elle nous le dit : "Je sais que j'ai une maladie et pourtant je ne suis pas cette maladie." Ce qui importe c'est cette essence de la vie qu'elle a découverte et qu'elle nous fait partager avec ses mots.
Elle s'appelle Eve Ricard, et son frère (Matthieu), écrit dans la préface de son livre "Une étoile qui danse sur le chaos" :
"Ici, tu sais, on ne rate jamais rien" as-tu dit à l'un de ces enfants dont tu t'es occupée toute ta vie, "puisqu'il existe un lieu où rien n'est jamais raté". Ce lieu, c'est notre nature véritable, la pépite d'or qui est en chacun de nous, même si nous avons oublié sa présence comme le mendiant qui, à la fois pauvre et riche, ignore le trésor enfoui sous sa cabane. Rentrer en possession de ce qui nous appartient, nature profonde, oubliée, nous permet de vivre une vie pleine de sens. C'est là le plus sûr moyen de trouver la sérénité et d'épanouir l'altruisme dans notre esprit."
Voici quelques mots extraits de son livre : j'ai le souhait qu'ils vous donnent envie de le lire :
"Qu'est-ce que la différence ? Où commence la différence ? Comment la vivre ? Face à un adversaire invincible, je mène un autre combat. Au sentiment d'injustice et de fatalité, j'oppose ces paroles : "J'ai une maladie" et non "Je suis malade."Ce combat me laisse la vie, mon être n'est pas malade. La victoire est celle intime et spirituelle de l'esprit. Je marche mal, parfois pas du tout. Pourtant, chaque jour se lève une lumière qui éclaire mon âme. Une force bat en moi. Force à aimer, à partager, à désirer, à rêver. Le désir porte les messages de la vie.
Le présent s'agrandit au-delà des murs de la maladie. L'esprit traverse les transformations au cœur de la vibration continue du monde."
"Il y a la vie, pleine de ce désir d'elle-même. Cette vie en nous ne cesse de jouir avec la splendeur des crépuscules, le roulement des vagues. Nous regardons le monde. Nos yeux voient, nos oreilles entendent, notre cœur respire sa mystérieuse totalité. J'ai déposé les armes et ne combats plus ce qui vient me prendre chaque jour un peu plus. Il y aura toujours en nous quelque chose de la promesse de la vie."
"Il y a tant d'amour à vivre, tant de fleurs à chaque printemps, tant de silence dans un flocon de neige.
Tant de marelles d'enfants, et d'enfants qui devenus grands, verront à leur tour leurs enfants tracer des marelles à la craie. tant d'arbres et d'ombrages où s'asseoir face au monde. L'essence de la vie est une source qui coule entre nos mains et nous ne pouvons la retenir. Elle est partout. Elle n'est pas à chercher."
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