dimanche 4 octobre 2020

Un coin de campagne

 En entendant les parisiens se plaindre et rêver de campagne, j'ai repensé à ce joli poème qui nous entraîne dans un doux rêve plein de bonheur tranquille. N'est-ce pas notre refuge actuel quand le monde devient trop chaotique à nos yeux ? J'espère que tous ceux qui vivent loin de la ville mesurent pleinement leur chance aujourd'hui.




Il lui disait : Vois-tu..


Il lui disait : « Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
L’âme pleine de foi, le cœur plein de rayons,
Ivres de douce extase et de mélancolie,
Rompre les mille nœuds dont la ville nous lie ;
Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
Nous fuirions ; nous irions quelque part, n’importe où,
Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses ;
Une maison petite avec des fleurs, un peu
De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
La chanson d’un oiseau qui sur le toit se pose,
De l’ombre ; — et quel besoin avons-nous d’autre chose ? »

Victor Hugo (Les contemplations)


Quant à moi, je trouve ces images très vivifiantes et bien éloignées de l'animosité qui nous anime souvent en ce moment ! Un peu d'air pur, voilà ce que je voulais partager avec vous !

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